Wilykit était perdue dans l'obscurité d'une pièce austère, la lumière blafarde d'une ampoule unique projetant des ombres inquiétantes sur les murs froids. Les menottes en acier autour de ses poignets lui faisaient mal, et l'odeur de métal rouillé remplissait l'air. Elle avait été capturée par des soldats qui parlaient une langue qu'elle ne comprenait pas, et la peur s'enroulait autour de son cœur comme un serpent venimeux.
Le cliquetis de bottes résonna dans le couloir, et la porte s'ouvrit brusquement. Deux hommes entrèrent, leurs visages durs et inexpressifs. L'un d'eux, un officier, s'approcha d'elle avec un regard glacial.
- Allez vous parlez ? Demanda-t-il d'une voix rugueuse, mais Wilykit ne comprenait pas un mot de ce qu'il disait.
Paniquée, elle recula instinctivement contre le mur, ses yeux écarquillés de terreur et le fait de son corp douloureux du a la torture de la veille. Elle comprenait seulement qu'ils étaient là pour lui faire du mal. L'autre homme, plus grand et plus imposant, s'avança avec une barre de fer dans les mains. Il s'agenouilla devant elle, son sourire cruel déformant son visage.
- Parle ! Ordonna t-il, sa voix menaçante ne laissant aucun doute sur ses intentions tous en la giflant.
Malgré la piqure sur sa joue et ne sachant pas quoi dire ni comment répondre, Wilykit balbutia quelque mot.
- Je ne comprends pas ! Ses mots, bien que prononcés dans sa langue, étaient inaudibles à leurs oreilles.
L'agent la frappa soudainement avec la barre, et une douleur aiguë s'intensifia dans son flanc. Elle poussa un cri perçant, se penchant en avant, la respiration coupée par la souffrance. Le grand homme la regarda avec un sourire sadique.
- Je comprend rien a se que tu dit petite conne! Dit-il, mais elle ne comprenait toujours pas.
Les heures passèrent, et l'interrogatoire devint de plus en plus brutal. Chaque question était suivie d'une douleur insupportable. Wilykit se sentait piégée, le désespoir s'infiltrant dans son esprit. Les soldats allemands, impatients, cherchaient à lui extorquer des informations sur ses amis, mais elle était perdue dans une mer d'incompréhension.
- Ou sont t'es camarads ? Demanda l'officier, se penchant vers elle avec un regard perçant. Wilykit, les larmes aux yeux, ne comprenait toujours pas. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était secouer la tête, désespérée. Chaque réponse qu'elle donnait, chaque mouvement qu'elle faisait, était ignoré.
Les heures se transformaient en une éternité de douleur et de peur. Wilykit commençait à douter d'elle-même, ses pensées tourbillonnant dans une spirale de désespoir. Pourquoi ne pouvait elle pas parler leur langue ? Pourquoi ne pouvait elle pas défendre ses amis ? Chaque coup qu'elle recevait affaiblissait sa détermination, brisant lentement sa confiance en elle.
Leurs méthodes d'interrogatoire devenaient de plus en plus cruelles. Ils la frappaient, la menaçaient, mais ne faisaient que renforcer son refus de parler. Cependant, même cette résistance commençait à s'effriter. La peur et l'angoisse prenaient le pas sur son courage, et elle se retrouvait, jour après jour, face à des soldats qui se délectaient de son désespoir.
- Pourquoi tu restes silencieuse, petite ? Railla l'un des soldats, un homme aux traits sévères. Tu sais que cela ne te sauvera pas. Un autre coup, plus violent que les précédents, la fit plier sous la douleur. Les larmes coulèrent sur ses joues, mais elle ne pouvait même pas crier.
- Où sont tes amis ? Insista l'officier, sa voix chargée d'une menace sourde. Wilykit, épuisée par la douleur et la terreur, se laissa emporter par l'angoisse qui l'envahissait. Chaque minute passée dans cette pièce sombre amplifiait son désespoir. Elle se répétait que tout cela n'était qu'un cauchemar, mais la réalité était bien trop douloureuse pour être ignorée.
Les soldats alternaient entre l'interrogatoire et des moments d'attente insupportables, la laissant se débattre dans sa solitude. Chaque question était suivie d'un silence pesant, puis d'un nouveau round de violence. La douleur physique devenait un bruit de fond à son désespoir grandissant.
Le temps semblait s'étirer à l'infini. Wilykit avait l'impression de perdre sa propre identité, sa force s'érodant lentement. Ses souvenirs de jours paisibles à la Troisième Terre se dissipèrent, remplacés par des visions de l'horreur qui l'entourait. Chaque coup, chaque menace, chaque regard froid renforçait le sentiment qu'elle ne pourrait jamais échapper à ce cauchemar.
Finalement, elle se mit à douter de son propre courage. Peut-être qu'elle n'était pas aussi forte qu'elle le pensait. Peut-être qu'elle était destinée à rester ici, prisonnière de cette réalité. Les larmes coulaient librement, et un cri de désespoir résonna dans son esprit.
Les soldats finirent par quitter la pièce, la laissant seule dans l'obscurité, son cœur battant au rythme de la peur et de l'incertitude. Elle avait été brisée par la douleur physique, mais la douleur mentale était encore plus cruelle. Wilykit se sentait désespérément seule, et dans cette solitude, elle avait du mal à se rappeler qui elle était vraiment. Elle ne savait pas combien de temps elle pourrait tenir, mais elle savait que chaque seconde la rapprochait un peu plus du désespoir total.
Elle serra les dents, les larmes coulantes sur ses joues. Wilykit savait que l'espoir était tout ce qui lui restait, mais même cela commençait à s'éroder sous le poids de l'angoisse. Elle avait lutté, mais à cet instant, tout ce qu'elle pouvait ressentir, c'était un vide immense.

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Le Courage d'une Enfant
ActionAprès une forte lumière aveuglante, Wilykit se retrouve dans un monde inconnue que a peine arriver, elle se retrouve prisonnière. Survivra t'elle? Rentrera t'elle? L'histoire de la WWII appartient a tous le monde mais la série "Cosmocats" ne m'appar...