Chapitre 26

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Le lendemain matin, l'atmosphère est chargée d'adrénaline. J'ai du mal à me concentrer sur les conversations autour de moi. Mais soudain, un bruit de pas précipités attire mon attention. Gustave entre dans la pièce, un sourire aux lèvres.

Gustave : Patronne, votre père s'est réveillé !

Mon cœur s'emballe. Après tout ce stress, enfin une bonne nouvelle. Je me lève d'un coup presque en courant vers la chambre où il est hospitalisé.

En entrant, je le vois assis sur le lit, son visage fatigué mais apaisé.

Moi : Père !

Il tourne la tête vers moi et ses yeux s'illuminent d'une façon que je n'avais pas vue depuis longtemps. Je m'approche de son lit en essayant de garder l'excitation en moi

Moi : Comment vous allez maintenant ?

Lui : Bien comme tu peux le voir alors dis moi les dernières nouvelles

Moi : J'ai fait payer les français pour ce qu'ils vous ont et ils risquent pas de l'oublier si tôt!

Il sourit en me tendant sa main. Je la saisis sans hésiter et il m'attire vers lui en plaçant sa main sur ma tête.

Mon père : Je suis fière de toi, Kayla !

Ses mots résonnent en moi comme un chant de victoire. La fierté dans sa voix me donne une force que je ne savais pas que j'avais. Je suis prête à tout pour lui, pour notre famille, pour notre héritage.

Moi : Je vais m'assurer que tout soit sous contrôle. Ombra ne faiblit jamais, n'est-ce pas ?

Il acquiesce, un sourire satisfait sur les lèvres.

Mon père : C'est exactement ça. Tu as appris des meilleures

Je me redresse, la confiance en moi renforcée par ses paroles. Je sais que je dois prendre la relève, que je suis destinée à mener cette lutte.

Mon père : C'est quel jour aujourd'hui ?

Moi : Le 25

Mon père : La réunion est donc pour demain

Moi : Quel réunion ?

Mon père : Avec nos partenaires

Moi : Ne vous inquiétez, c'est moi qui vais y aller. Pour l'instant, je propose que vous retournez en Italie pour votre sécurité, le reste je vais m'en occuper

Mon père : Avec toi, je sais que tout ira bien mais je ne peux pas quitter le pays pour l'instant, je dois encore régler certains choses

Moi : Je pourrais m'en occuper...

Mon père : Non Kayla, toi prépares toi pour le voyage de demain

Moi : Bien d'accord comme vous voulez ! Je vous laisse vous reposer

Il sourit, je me lève et quitte la pièce. Maïcha ne doit pas rester ici, je ne peux pas la tuer...pas pour l'instant. Je me dirige dans la chambre où elle est. Elle est toujours inconsciente à cause des injections qu'on lui fait. Je dois trouver une solution et vite. Je la regarde et une idée me vient vite à l'esprit. J'envoie un message à Hector, Éric et à Gustave pour qu'ils viennent me rejoindre. La porte s'ouvre sur eux

Gustave : Nous sommes là

Moi : C'est le moment pour elle de rentrer chez elle, au près de son fiancé !

Ils me regardent ne comprenant pas

Hector : Quoi ? Si on la laisse partir, elle pourrait dire toute la vérité...

Moi : Ça n'arrivera pas

Je leurs explique mon plan rapidement. Ils me regardent presque sans voix.

Moi : Et préparez vous, demain vous allez m'accompagner à Moscou et aussi je veux que vous laissez une trentaine de nos hommes ici pour qu'ils s'occupent de la sécurité de mon père. En ce qui concerne Maïcha, vous savez quoi faire !

Ils hochent la tête, leurs visages reflétant une combinaison d'admiration et d'appréhension. Je peux sentir l’adrénaline monter en moi et c'est à ce moment-là que je me rends compte à quel point j’ai pris la mesure de ce que cela signifie vraiment d’être Ombra.

Je sors de la chambre, les bruits de mes talons résonnant dans le couloir. C'est un son qui rappelle à tout le monde que je ne suis pas là pour plaisanter.

Moi : Karim, j'ai une petite surprise pour toi et j'espère que ça te plaira !  murmure-je à moi-même, un sourire énigmatique sur les lèvres.

Je me dirige vers mon bureau où je garde tous les détails de notre plan en cours. Chaque mouvement, chaque geste doit être calculé. J'ai besoin de tout organiser, de préparer chaque élément pour que tout se déroule comme prévu.

Je sais que demain sera décisif. La tension monte et l'excitation est palpable dans l'air. Je dois faire en sorte que tout soit parfait.

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Pdv de Karim●

Plus les jours passent, plus les choses se compliquent. Maïcha... je la cherche partout mais je ne sais même plus où chercher. Je ne dors plus, je ne mange plus et il m'est impossible de me concentrer sur mon travail. Je me sens impuissant, incapable de venir à son secours alors qu'elle a besoin de moi.

J'étais assis dans mon bureau tentant désespérément de trouver des informations sur Ombra scrutant chaque détail qui pourrait me mener à un indice. C’est alors que l'agent Martinez entre précipitamment, essoufflé.

Lui : Lieutenant, on l'a retrouvé !

Je me lève d’un bond de mon fauteuil, mon cœur battant la chamade.

Moi : Qui ?

Je demande, presque craignant d’espérer.

Lui : Maïcha. Elle est à l'hôpital en ce moment ! Répond-il, les yeux brillants

Sans perdre une seconde, je saisis ma veste.

Moi : Quel hôpital ?

Lui : L'hôpital Georges-Pompidou...

Je ne lui laisse même pas finir sa phrase que je sors déjà de mon bureau en courant, le souffle court, l'adrénaline me poussant à aller plus vite. Alhamdoulilah. Maïcha, attends-moi, j’arrive tout de suite. Mon cœur se serre à l'idée de ce qu'elle a pu traverser. Je te promets que plus jamais je ne te laisserai t’éloigner de moi, mon amour.

Je fonce, déterminé. Rien ni personne ne pourra me séparer d’elle à présent.

𝕂𝕒𝕪𝕝𝕒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant