Entre devoir et désir

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Après la soirée, le trajet vers chez moi était empreint de silence, une atmosphère lourde et pesante. La nuit s'étendait autour de nous comme un voile obscur, et les lumières de la ville filtraient à travers la fenêtre de la voiture. L'odeur du cuir mêlée à celle de son parfum boisé me troublait. Ivan, concentré sur la route, semblait perdu dans ses pensées, tout comme moi. La tension était palpable, chaque seconde paraissait s'étirer à l'infini.

Lorsque nous arrivâmes enfin, il coupa le moteur. Mon cœur battait la chamade alors que je sortais de la voiture. Ivan me retint doucement par le bras, m'empêchant de m'éloigner.

Ivan : Demain, je viendrai te rendre visite, dit-il, sa voix basse et presque murmurante.

Surprise, je me retournai et croisai son regard.

Alyana :  Pourquoi ?

Il esquissa un léger sourire, mystérieux, et murmura :

Ivan : On doit s'occuper de quelques préparatifs.... Bonne nuit, Alyana.

Je n'ai meme pas eu le temps de répondre que je le regardai s'éloigner, le cœur en tumulte. Une part de moi était excitée à l'idée de le revoir, tandis qu'une autre m'alertait sur les dangers qu'il représentait.

En entrant dans la maison, je fus accueillie par Nicolas, l'air préoccupé.

Alyana : Où est père ? demandai-je, essayant de détourner mon esprit d'Ivan.

Nicolas, toujours aussi protecteur, me répondit, les sourcils froncés :

Nic : Avec des partenaires, comme d'habitude.

Je hochai la tête, une vague de désespoir m'envahissant. Mon père, toujours absorbé par ses affaires.

Alyana : Vale, je vais dormir. Je suis fatiguée, dis-je, espérant qu'ils respecteraient mon besoin d'évasion.

Mais Nicolas ne pouvait pas laisser tomber si facilement.

Nic : Attends... Tout va bien avec Ivan ? Tu es sûre qu'il ne te force pas ou ... qu'il n'utilise pas quelque chose sur toi ?

Je le regardai, perplexe. Utiliser quelque chose sur moi ?

Nic :  Vous aviez l'air proches, très proches, surtout pour quelqu'un qui, il y a une semaine, contestait ce mariage, ajouta-t-il, un regard inquiet dans les yeux.

Un rire amer m'échappa, un mélange d'ironie et de douleur.

Alyana :  Il s'avère qu'Ivan est très gentil avec moi. Et je n'ai pas le choix que d'accepter.

Ces mots, bien que sincères, portaient une ironie cruelle. Justifier mes actions devant mes frères était frustrant.

Nic : "Très gentil", Ivan ? répliqua Nicolas, son regard perçant planté dans le mien.

La colère monta en moi, mais je me forçai à garder mon calme.

Nic : Écoute, il n'est pas ce que vous pensez.

Nicolas plissa les yeux, une expression de défi sur le visage.

Nic :  Je veux juste m'assurer que tu es en sécurité.

Je lui lançai un regard défiant, déterminée à défendre ma position.

Alyana : Tu vas bien. Je te le promets Nic. Si ton interrogatoire est terminé, maintenant je vais dormir.

Je me détournai, ma patience à bout de nerfs, et m'en allai dans ma chambre. La porte se ferma derrière moi, et je m'effondrai sur mon lit, le cœur lourd.

Ailes en flammesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant