CHAP35/Still, my guitar gently weeps

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WILL

Malgré mes grands discours sur la confiance, je mis du temps à me détendre.

Je n'avais pas vraiment de problème avec Patrocle. Il respirais la sagesse dans les moindres petites choses insignifiantes. Achille, c'était plus compliqué. J'avais plus de mal à le cerné, et ne pouvais m'empêcher de voir quelque chose de sombre en lui .

J'étais pris de vertiges parfois, quand je réalisais à qui je parlais. Achille. Aristote Achaion, le Meilleur des Grecques. Un héros légendaire, qui avais complètement une dégaine d'ado un peu perdu.

Il était taciturne, et bougon. Trainait visiblement quelques problèmes de communications et un trouble de l'attention évident. Rajouter a ça son apparence : il ne faisait pas plus de vingt ans, et ses traits androgynes évoquais la douceur de l'enfance.

Notre premier entrainement fut une catastrophe en ce qui me concerne. J'arrivais à peine à tenir mon épée correctement. Et Achille ne cachait pas sa déception. Le mépris qu'il affichais à mon égard ne me vexais pas. Achille était un abruti. Un abrutit au talent exceptionnel, mais un abruti quand même. Je me fichais de l'opinion que pouvait avoir de moi un gars comme ça.

J'ai assez vite remarqué que Nico ne pouvait pas en dire autant. Je voyais la lueur dans ses yeux quand Achille était impressionné. L'impatience avec laquelle il se préparais pour nos entrainements. Le seul point noir du tableau demeurait mes pitoyables performances.

- Je n'aime pas du tout comment il te parle, me dit un jour Nico. C'est lui qui a demandé a t'entrainé. Il devrait être plus ...

Nico a hésité. Achille devrait être plus quoi ? « Patient », « Gentil » ? Peu importe comment il le formulerait, ça serait condescendant à mon égard.

Nous étions plein de bleus et de coupures. Je ne voulais pas que la différence de traitement de notre maitre creuse un fossé entre nous.

- Il a raison, aie je dis, faignant l'indifférence . Je suis mauvais.

J'eu un ton moins amusé que prévu, et Nico s'inquiétais.

- T'inquiète, (je l'ai bousculé affectueusement). Je vais m'améliorer. C'est pour ça qu'on s'entraine, non ?

Il m'a souri. Je ne voulais pas qu'il culpabilise d'aimer autant ce qui pour moi relevais de la torture. La vérité c'est que je ne faisais ça que pour lui. Je ne voulais pas l'en priver. Il méritait d'avoir un professeur sur qui il pouvais compter, qui soit fière de lui et de ses progrès. Il méritais le respect dans les yeux d'Achille quand il se relevais du sol poussiéreux.

J'utilisais le temps que nous avions entre nos entrainements et les corvées du camp pour apprendre tout ce que je pouvais de Patrocle. Les plantes qui poussaient sur la montagne me devenais de plus en plus familières. J'apprenais à les reconnaitre et à les utiliser.

Nico essayait d'habitué Oli a utilisé ses pouvoir. Petit à petit. Oli lui racontait ses rêves, Nico lui racontais des histoires sur les Enfers et leurs dieux. Je crois que quelque part, qu'Achille l'inspirais a êtres un meilleur mentor. Là ou Achille étais sec et agressif, Nico était toujours doux, et attentif. Oli n'aurait pas à vivre dans la honte comme tant d'enfants des Enfers, pas tant que Nico serait là.

Au bous de quelque temps, Achille me tolérais assez pour que j'ose lui demander de me montrer comment joué de la lyre. Je rêvais depuis notre arrivée du superbe instrument. Il n'était pas évident à apprivoisé, mais ça me permis de me rapprocher un petit peu d'Achille, qui appréciais mon tallent pour la musique. Je lui prêtais ma guitare, et nous chantions presque tous les soir après le repas, autour du feu. Ce qui me réchauffais le cœur et me rappelais la Colonie.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 07 ⏰

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