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Ça fait maintenant plus d'une semaine que je suis ici et je survie grâce au miette de pain qu'Habib me transmet en secret grâce à la servante. Je me sens vraiment affaibli, j'ai l'impression de devenir fou.
Je me surprend des fois à parler seul, ça fait plus d'une semaine que ne j'ai pas vu le jour et que je n'ai pas eu de réelle conversation avec quelqu'un. Ce qui me rend encore plus fou, c'est de ne pas savoir comment Maïnaa va.
Est-ce qu'elle est encore en vie? Est-ce que son père la torture tous les jours ? Est-ce qu'elle a mangé, bu ? J'ferai tout pour être avec elle et la sortir de là mais c'est bien difficile de faire quelque chose tout en étant attaché ici dans la cave.
Si je pouvais remonter le temps en arrière, je l'aurai emmené de force dans un autre pays et on aurait vécu une vie tranquille loin de nos pères, mais je supposes que c'est une épreuve qu'on doit surmonter et j'espère qu'elle tient bon.
Si elle n'était pas là, j'me serai laissé crever depuis longtemps. J'aurai demandé à mon oncle de me donner un flingue et je me serai tiré une balle entre les deux yeux, mais je tiens parce que si on réussi à survivre je sais que notre histoire sera belle et incroyable à raconter à nos enfants.
Plus les jours passent, plus je détestes mon père et le jour où il va revenir ici pour n'importe quelle raison, je prendrai la première opportunité pour le tuer de mes propres mains. J'espère pour lui qu'il prévoit de me tuer parce que s'il ne le fait pas, j'en finirai avec lui.
Je me suis redressé lorsque la porte de la cave s'est ouverte, j'ai entendu des pas lourds qui s'approchaient de moi et j'ai reconnu la respiration de mon oncle. Il a posé un plateau sur une mini chaise devant moi, il y avait de quoi nourrir cinq personnes mais vu comment j'ai faim, je vais tout déglinguer.
Moi « C'est maintenant que tu viens me voir? »
Habib « Ton père est en déplacement pendant un jour, je ne pouvais pas avant Hassan. » il s'approche de moi « Il revient tôt dans la matinée. »
Il m'a détaché et je me suis jeté sur l'énorme assiette de couscous qui est devant moi, putain quelle grâce.
Habib « T'es si amaigri.. »
Moi, la bouche pleine « Sans blague. »
Habib, il sourit « Être enfermé ici pendant neuf jours ne t'as pas enlevé ton côté aigri, c'est que tu vas un peu bien quand même. »
J'ai souris mais je n'ai pas répondu trop occupé à défoncer la cuisse de poulet qui était au passage très succulente. Mon oncle était assis devant moi, en train de me regarder. Dans son regard on pouvait y lire beaucoup de chose, je sais qu'il a quelque chose derrière la tête.