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Eve | MZ
— Une semaine après,
Je me suis réveillée en sursaut après que la porte de la cave se soit ouverte brusquement. Cela fait une semaine que je suis ici, je n'ai presque rien bu et manger heureusement que Lilia vient ici en secret pour m'empêcher de mourir.
Quand mon père quitte la maison, elle vient me donner de quoi avoir un minimum de force. Je sais pas pourquoi elle s'obstine à prendre soin de moi mais je lui en serait toute ma vie reconnaissante et je regrettes ses moments où je ne lui ai pas adresser la parole.
En effet, ici je ne m'occupe de personne sauf de Vladimir. Ça s'arrête à un bonjour et c'est tout, je n'ai jamais pris le temps de parler avec les employés et pourtant, c'est la seule qui vient prendre soin de moi.
J'ai levé la tête doucement quand les pas se sont rapproché de moi et j'ai pu voir mon père avec un couteau dans les mains.
Moi, faiblement « T'es venu en finir avec moi? »
Papa, il rit « Bien sûr que non, je t'ai dis que je vais te laisser mourir à petit feu mais ça m'empêche pas de te faire souffrir. Tu m'as fais mal au cœur Maïnaa. »
Moi, plisse les yeux « Arrête d'être dans un rôle, tu t'en fou de moi. J'ai entendu une conversation où tu disais que tu voulais me tuer alors vas-y ! » je cris « Vas-y putain, finis-en ! »
Papa, fermement « Ferme ta gueule. Ne me provoque pas salope. »
Moi « Va te faire foutre ! »
Il s'est approché de moi rapidement, m'a prit une poignée de cheveux dans ses mains et a l'aide du couteau m'a coupé toute ma longueur. J'essayais de bouger la tête, de me débattre comme je le pouvais tout en étant attaché mais j'étais beaucoup moins forte que lui.
En moins d'une minute, il m'avait fait un carré avec un couteau de cuisine bien tailler. J'aurai préféré mourir plutôt qu'il me fasse ça, j'aurai jamais dû lui dire à quel point c'était important pour moi de garder mes cheveux long parce que maintenant il s'en ai servi contre moi.
Il m'a enlevé la seule chose qui me rappelait ma mère, la seule chose qu'elle m'a donné. Je suis le portrait craché de mon père et la seule chose que j'avais d'elle c'était ses cheveux.
Papa, il sourit « J'entends moins ta grande gueule la. »
J'ai regardé mes cheveux au sol pendant que mon géniteur quittait la pièce sans me jeter un regard. Je pleurais toujours de plus en plus, j'aurai dû me barrer quand j'en avais l'occasion putain je m'en veux.
