Chapitre 25

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Point de vue Brian.

Nous sommes maintenant à l'hôpital, pour la deuxième fois en l'espace de trois mois maintenant. On attend les résultats de Caroline. Mais cette fois si ça a été beaucoup plus vite. Le médecin sort de la chambre opératoire pour venir nous rejoindre, je suis quasiment le premier à me poster devant lui.

- Alors, comment va-t-elle ? Demandé-je.

- Elle va bien, elle a quelques côtes cassées, quelques fractures au niveau des épaules.

Je souffle de soulagement, mais trop vite apparemment.

- Cependant, les séquelles qu'elle a aux jambes sont beaucoup plus graves. Ces deux jambes resteront paralysées, elle ne pourra plus marcher, même avec des années de rééducation.

Nos respirations se sont quasiment arrêtées. On n'arrive pas à y croire qu'elle ne pourra plus marcher. Que va-elle devenir. Je m'en fiche qu'elle soit en chaise roulante, mais je ne veux pas découvrir sa réaction.

Point de vue Caroline.

J'ouvris les yeux lentement, je ne savais pas qu'elle jour, on était, je ne savais pas où j'étais, je me souvenais vaguement ce qui était arrivé. Je regardais autour de moi, clignant plusieurs fois mes yeux pour essayer de voir plus claire.

Je vois enfin le visage de Brian à côté de moi, endormie. Je prends alors ma main, et lui caresse la tête, pour le réveiller. Il lève sa tête d'un seul coup, me voyant alors réveillé. Il me sourit et je le lui rends en retour. Simplement quelque chose cloche.

Mon sourire s'efface faisant face à de l'incompréhension, je regarde à présent mes jambes, je ne les sens plus, je n'arrive plus à les faire bouger.

- Que se passe-t-il ? Demandé-je à Brian. Je ne sens plus mes jambes.

Je les tape plusieurs fois comme une hystérique, je panique, mais j'ai beau les taper, mes jambes ne répondent pas, ils ne répondent vraiment plus.

- Je... Tu...

- Va droit au but et dit moi ce qu'il se passe avec mes jambes. Crié-je, mes larmes remontent, et je tape de plus en plus sur mes jambes, comme si ça peut faire quelque chose.

- Caroline, calme-toi. Lâche-t-il récupérant mes deux mains qui tapent sur mes jambes.

- Je ne peux plus marcher sait ça ? Je peux réellement plus marcher, elle m'a vraiment bousillé mes jambes.

Je le savais que ça aller arriver. Quand elle enfonçait les deux couteaux dans mes jambes, je sentais que plus rien aller être pareille. Elle savait que plus rien n'aller être comme avant, parce que sans jambes, je ne peux plus gouverner. Je peux perdre à n'importe quel moment Brian, il ne va pas se contenter d'une infirme à vouloir s'occuper d'elle toute la journée.

Brian, me prend alors dans ces bras pour me calmer. Mais mes sanglots, sont bien trop forts, je n'arrive pas à croire. Qu'ai-je fait pour en arriver là.

Quelques jours plus tard, je sors enfin de l'hôpital, en chaise roulante bien entendu, mais je n'aime pas les regards que tous mes amis ont sur moi, que de la pitié. C'est pour ça que j'ai préféré prendre une décision, partir.

Partir et loin d'ici, me ressourcer ailleurs, voire d'autre horizon. Je ne sais pas qu'elle pays aller. Italie, Allemagne ou bien la France, de toute manière, je parle plus de douze langues, donc je n'aurais pas de difficulté.

C'est pour cela que j'ai préféré partir pendant la nuit, laissant une simple lettre.

À la famille Harris.

Au départ, je n'aimais pas cette famille, je n'aimais pas être une princesse, et préférer être normal. Je ne pensais pas avoir une vie comme celle que j'ai eue. J'ai eu des bons comme des mauvais moments, j'ai découvert plein de choses. Grand-mère ne pleure pas, j'ai préféré partir, car je n'aimais pas voir autant de tristesse dans vos yeux. Vous êtes une femme forte, et pleine de bonnes surprises. À ma tante, je vous ai adoré dès la première fois ou je vous ai vue, une femme encore enfant dans sa tête et dans son cœur qui s'est mettre de la bonne humeur dans le palais. À Diego, mon cousin préférer qui m'a si souvent protéger, tu es quelqu'un de génial reste comme tu es. Père, au départ, vous m'aviez beaucoup agacé avec vos salles manie, nos engueulades de gamin pour savoir qui allait avoir la dernière tranche de biscotte vont me manquer. Restez comme vous êtes. Au départ ne pas pouvoir vous appelez "papa" comme tous les jeunes de mon âge m'a fait un grand bizarre, mais aujourd'hui, je me suis habitué. À mère, vous m'avez élevait pour être la princesse parfaite, vous m'avez tellement bien éduqué que je vous en suis énormément reconnaissante, je vous aime très fort. Comme je le disais, j'ai découvert beaucoup de choses, comme celle d'être amoureuse, d'un prince qui pensait qu'a lui. J'ai aussi découvert, que je pouvais faire confiance à mes amis les plus proches. J'ai même pu découvrir une facette chez la duchesse Kim, qui était une vraie peste avec tout le lycée. Enfin bref, j'ai préféré partir, ne voulant plus causait d'ennuis a tout le monde, de toute manière, je ne peux plus marcher, que ferait une princesse immobile dans une chaise roulante. Prenait tous soit de vous, à vous et mes amis les plus chers, à Brian aussi.

Bisou la princesse Caroline Harris Hamilton.

J'ai préféré ne pas me retourner.

Fin

=> N'oubliez pas les dernières pages. C'est l'épilogue.

The Princess and Prince of school {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant