Précédemment :
À la fin de l'audience, le juge statua que je ne retournerais pas chez Claire.
Une solution plus stable serait recherchée.
_____________________________🎀 Bonne lecture mes starlettes 🎀
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Quelques semaines plus tard, après des réunions interminables avec l'assistante sociale et plusieurs rendez-vous devant le juge des enfants, une nouvelle décision tomba : je devais retourner chez ma mère.
L'idée me tordait l'estomac.
J'avais presque oublié ce que c'était de vivre chez elle.
Cette appartement où je n'étais qu'une ombre. Où son désintérêt pour moi était presque palpable.
Mais il n'y avait pas d'autres options viables pour le moment.
Elle : Tu vas voir, ça va bien se passer. On a discuté avec ta mère, et elle est prête à t'accueillir.
« Prête », hein ? J'avais du mal à y croire.
Pendant tout le trajet en direction de chez ma mère, un mélange d'appréhension et de résignation pesait lourdement sur moi.
Elle conduisait en silence, les mains crispées sur le volant.
De temps à autre, elle jetait un regard dans le rétroviseur, mais elle ne disait rien.
Peut-être qu'elle savait que je n'avais pas envie de parler.
Je regardais les bâtiments défiler à travers la vitre.
Chaque virage, chaque rue me rapprochait un peu plus de ce que je redoutais.
Retourner chez ma mère n'était pas une option qui m'enchantait.
Mais avais-je vraiment le choix ? Entre les mains du système, on n'a jamais vraiment de contrôle sur ce qui se passe.
C'était comme si tout le monde décidait pour moi, sans se soucier de ce que je voulais, ou de ce qui était mieux pour moi.
Elle : Tu sais, si jamais ça ne se passe pas bien, tu peux toujours me contacter. Je passerai vérifier régulièrement.
Je me contentai de hocher la tête. Je savais que ses mots se voulaient rassurants, mais ils n'avaient pas l'effet escompté.
L'idée même de devoir l'appeler pour fuir à nouveau me donnait l'impression d'être une éternelle fugitive, coincée entre des murs que je n'avais pas choisis.
Plus on approchait, plus mon estomac se nouait.
Des souvenirs envahissaient mon esprit malgré moi.
Des souvenirs de ma mère qui m'ignorait quand je pleurais, de ses remarques blessantes lâchées comme si elles n'avaient aucune importance.
« Tu ne sers à rien, de toute façon. » Ou encore : « Pourquoi t'es comme ça ? « Tu crois que j'ai besoin d'une kehba comme toi sur le azgun ? »
Des mots que je pensais avoir oubliés, mais qui revenaient me hanter à chaque coin de rue.
Quand la voiture s'arrêta enfin devant l'immeuble, je pris une profonde inspiration.
Elle : Prends ton temps.
Me dit t-elle avec un sourire compatissant.
Mais il n'y avait pas de « temps » à prendre. Plus vite j'affrontais ce qui m'attendait, plus vite je serais fixée.
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𝐈𝐥𝐲𝐚𝐧𝐚 : « L'énigme du coeur »
Romance« 𝐂𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐫𝐨𝐬𝐞 𝐥𝐚𝐢𝐬𝐬𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐩𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧 𝐜œ𝐮𝐫, 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫𝐬 𝐟𝐚𝐧𝐞́𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐛𝐫𝐢𝐬𝐞́𝐞𝐬 ». 𝑪𝒉𝒓𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒓𝒆́𝒆𝒍 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒑�...