Cameron's good girl. cd

•SIX•

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Maison des O'Brien, 2:05pm.

Je suis épuisée. Et j'ai aussi un mal de crâne horrible. Je n'avais pourtant pris que quelques verres, mais visiblement, c'était assez pour avoir la gueule de moi.

Soupirant, je me levais finalement, remarquant que Cameron n'était plus là, avant de descendre les escaliers afin de rejoindre la cuisine, mourant de faim. Au sens figuré, bien évidement.
Retrouvant Heather, Brennen et Cameron assis autour de la table, entrain de déjeuner, je les saluais brièvement avant d'aller me servir un bol de lait. Prenant finalement place à côté de l'américain, je plaçais un baiser sur sa joue, avant de faire face aux amoureux, plissant légèrement mes yeux, me voulant menaçante.

- Je vous jure que la prochaine fois que je vous entends faire bang-bang dans la moula à six heures du matin, après une soirée en plus, je coupe tes couilles Brennen, et Heather je te coupe les cheveux, lançais-je en les pointant du doigt.

Brennen leva les mains en l'air, en signe de défense, avant de répliquer.

- C'était son cadeau d'anniversaire, se défendit le brun.
- Puis, tu as qu'à avoir le sommeil moins léger, continua ma meilleure amie, après avoir avalé son bout de tartine au Nutella.
- Justement, j'ai le sommeil lourd. Alors je dois vous faire un dessin ou vous avez compris à quel point vous étiez bruyants, hm? Riais-je. C'était vraiment gênant.
- T'aurais dû faire la même chose avec Cameron, c'aurait été moins gênant je t'assure, glousse la blonde.
- Yerk. Non, grimaçais-je.
- Quoi? Je suis si repoussant que ça? Me demanda le Youtuber, l'air offensé.
- Mais, non, c'est pas c'que j'ai dis! Juste que tu.. Non, bafouillais-je.
- Que tu..? M'incita Brennen, mort de rire.
- Allez vous faire mettre, pouffais-je en croquant dans ma tartine.

Ils se mirent tous à rire, et je les rejoignis, secouant ma tête en me frottant les yeux. Ils étaient tellement cons. Mais je les aimais plus que tout.

Après avoir terminé de prendre notre petit-déjeuner, malgré qu'il soit quatorze heures, on termina de ranger la maison avant que les parents d'Heather, Paul et Sandrine, ne rentrent. Ils étaient partis en France rendre visite à la famille de Sandrine, car oui, la mère d'Heather était française. La classe, n'est-ce pas? Je confirme. Sa mère était venu faire jeune fille au pair après son bac, et avait rencontré son père. Et au final, elle n'était jamais repartis. Je trouve que c'est une magnifique histoire, personnellement. Surtout que grâce à Sandrine, je connais un paquet d'insultes en français, et je trouve ça plutôt cool.

On termina de ranger vers seize heures, et Brennen rentra chez lui juste après, sans oublier -bien évidement- de faire un bon lavage de bouche dégoûtant à sa copine. Yerk.
Cameron retourna à son hôtel, et moi eh bien, chez moi.

Je saluais rapidement mes parents en passant le seuil de la porte d'entrée, la claquant derrière moi avant de courir jusque ma salle de bain. Me débarrassant de mes vêtements, je sautais dans ma douche, l'eau chaude détendant chacun de mes muscles. J'en ressortie une quinzaine de minutes plus tard, le corps et les cheveux lavés, et bien évidement les jambes et les aisselles rasées. Je n'avais pas vraiment envie de ressembler à un yéti alors que Cameron Alexander Dallas était en ville. Enfin bref. M'emmitouflant dans mon peignoir moelleux que j'avais piqué dans le dernier hôtel où j'étais allé avec mes parents, j'enroulais une serviette autour de mes cheveux et entra dans ma chambre. Choisissant la tenu pour aujourd'hui, qui n'était qu'un simple jean skinny déchiré aux genoux et retroussé en bas avec un t-shirt blanc avec un motif Alien au niveau du sein droit qui venait de chez Brandy Melville, je m'essuyais le corps avant de tout enfiler. Frictionnant mes cheveux à l'aide de la serviette pendant plusieurs secondes, je la jetais finalement dans le bac à linges sales, les laissant sécher naturellement. Attrapant mon iPhone que je fourrais dans la poche avant gauche de mon jean, j'enfilais rapidement mes Converse blanches hautes avant de dévaler les escaliers jusqu'en bas, ne prenant pas la peine de me maquiller.