Cameron's good girl. cd

SEVENTEEN

// Double update! J'étais inspirée haha. Bonne lecture.

Mon retour à Londres s'était passé sans encombres, et j'étais retournée en cours dès le lendemain. J'avais donc retrouvé Brennen, qui était content de me revoir, mais assez déçu que sa chérie ne rentre que quelques jours plus tard. Mes parents m'avaient harcelés avec une tonne de questions dès que nous nous étions retrouvés à l'aéroport, et je leur avais simplement dit que la famille de Nash avait été super sympa mais que j'étais tombé malade, et que j'avais donc voulu rentrer plus tôt. Ils m'avaient cru. J'avais aussi appelé Ken pour lui assurer que j'étais vivante, et depuis, nous nous parlions tout les jours par le biais d'iMessages, afin de ne pas payer. Les jours qui suivirent mon retour passèrent à une allure impressionnante, et c'est en regard la date sur mon téléphone que je me rendis compte que ça faisait déjà deux bonnes semaines que j'étais rentré de Los Angeles. Les français me manquaient, Kian et JC aussi. Mais je savais très bien que tôt ou tard, je finiras par retourner dans ma routine quotidienne banale et ennuyeuse. Tom n'était toujours pas décidé à revenir travailler pour mon père, alors c'était Ethan qui, tout les matins, venait me chercher, et qui me ramenait chez moi le lundi, mardi et jeudi soir, étant donné qui allait à l'entraînement le mercredi et qu'il avait très souvent match le vendredi soir. J'avais aussi clarifié notre relation, lui indiquant qu'on resterait amis, et il m'avait dit qu'il respectait mon choix et que de toute façon, je n'étais pas son genre. J'avais ris et je lui avais tapé l'arrière de la tête. Quel imbécile. En deux semaines, je n'avais eu aucune nouvelle de Cameron. Je le comprenais, et ne lui en voulais pas. J'avais totalement merdé avec lui, et je me rendais compte avec le temps que je n'aurais pas dû réagir ainsi, mais c'était sans doute trop tard.
Aujourd'hui, nous étions vendredi, et étant donné que le lundi était férié dû à Pâques, j'avais un week-end de trois jours, ce qui m'enchantais. Avec Heather, nous avions décidé d'aller rendre visite à la bande de rappeurs, et seul Doums était au courant. Il était notre taupe, qui viendrait nous chercher à la gare et qui nous emmènerait à la salle de concert, car Ken se produisait au Zénith de Paris ce soir. On dormirait chez Sneazzy, qui malheureusement pour lui n'était pas encore au courant de ce petit détail. Dommage pour lui, pensais-je en riant. J'espérais sincèrement que ce week-end me changerait les idées et me permettrais d'oublier Cameron pour quelques temps. En rentrant du lycée, je montais rapidement dans ma chambre et fourra mon chargeur et tout un tas d'autre trucs de dernière minutes dans mon sac de voyage, avant de sauter dans la douche. J'en ressortis une dizaine de minutes plus tard et je m'essuyais rapidement, avant d'enfiler un jean taille haute clair troué aux genoux, ainsi qu'une croc top à bretelles blanc tout simple. Me maquillant légèrement, j'appliquais une couche de rouge à lèvres mauve sur mes lèvres ainsi qu'un trait d'eye liner sur chacune de mes paupières, sans oublier l'anti-cernes, le mascara et mes sourcils. Satisfaite du résultat, je me parfumais et fourrais mon parfum et ma trousse à maquillage dans mon sac. Le fermant finalement, je descendis avec et retrouvais ma mère dans la cuisine, en pleine discussion au téléphone avec je-ne-sais-qui. Elle indiqua à son interlocuteur qu'elle devait raccrocher et, après un au revoir bref, elle reposa son téléphone sur le plan de travail.

- On peut y aller, je suis prête, dis-je en attachant mes cheveux en une queue de cheval haute.

Elle resta silencieuse pendant plusieurs secondes avant de venir me prendre dans ses bras, embrassant mon front.

- T'as tellement grandis mon poussin, soupire-t-elle.

Je lui contentais de lui sourire timidement avant d'embrasser sa joue et de me dégager de son étreinte. J'enfilais mon perfecto noir et mes Huarache blanches avant de sortir de la maison, grimpant du côté passager de la voiture de ma mère après avoir mis mon sac dans le coffre. Lorsqu'elle se mit au volant, elle mit plusieurs instants avant de démarrer, et elle sortit finalement de la propriété.