Chapitre 3

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Quand je la vois ça me donne toujours le sourire et là, j'avais vraiment envie de la voir.

-Alors comme ça, tu es avec ton "soi-disant" pire ennemi et tu ne me le dis même pas ?

- Oui, mais non. C'est une longue histoire vient, on va s'asseoir pour que je te raconte toute l'histoire.

-Ok, comme tu veux.

On va s'asseoir, je sors de mon sac un cheesecake aux fruits rouges avec deux cuillères.

-Comment tu fais pour toujours avoir un gâteau sur toi ? Me demande-t-elle ?

- Tu sais très bien que je suis très gourmande ; et que j'ai faim à tout moment ; donc je prévois toujours quelque chose de bon dans mon sac et ce matin, quand j'ai été faire mon jogging, je suis passée devant la boulangerie et je l'ai entendu, qui m'appelait, je n'ai pas pu résister ! Du coup, je l'ai acheté !

-Ok, me dit-elle avec la bouche pleine.

- Alors ?

- Putain qu'est-ce qu'il est bon, j'ai jamais mangé un gâteau aussi bon !

-Mmmh !! C'est vrai qu'il est bon mais pas aussi moelleux qu'au Pain Quotidien à Paris.

- Peut-être, je ne sais pas. Je n'ai jamais été à Paris, dit-elle en mettant une autre cuillère dans sa bouche.

Je vous ai peut-être pas dit que j'étais un peu française, mais avec mon nom vous pouviez vous en doutiez. Mon père est un pur Français et est riche et ma mère est antillaise et états-unienne (oui oui, on dit états-unienne et états-unien pour les habitant des Etats-Unis), du coup, ma peau est caramel, mes cheveux sont noirs et beaux comme ceux de ma mère et lisses avec un reflet châtain comme ceux de mon père et mes yeux sont marrons avec un reflet bleu. Ce n'est pas bizarre mais original.

-Bref, revenons à nos moutons. Comment se fait-il que tu sortes avec Marc ? Me demanda-t-elle finalement ?

Et là, je lui raconte ma merveilleuse journée (notez la pointe d'ironie.).

-Attends ! Tu es en train de me dire qu'il a mis en jeu ton université et que tu te laisses faire ça ne te ressembles pas trop, fini-t-elle par me répondre.

- Ouais, mais je n'ai pas le choix si je veux rester avec toi, lui dis-je en lui faisant un câlin, et puis je pense que de toute façon, je peux survivre un mois avec lui par contre tu dis à personne ce que je viens de te dire ok ?

-Croix de doigt, croix de fer si je mens je pars en enfer dans le dernier niveau de l'enfer avec les pires stars que la terre ait pu connaître. EEEEWWW!!!

-Bon, maintenant, on peut partir, dis-je en me levant en même temps quelqu'un m'attrape par le bras et me tire vers lui et comme je suis en talons et que ça glisse, j'atterris sur son torse. On pourra noter l'artistique de ce geste.

- Tu aurais pu m'attendre pour aller manger, je t'ai cherché dans tout le lycée ma chérie ,me dit la voix que je reconnaîtrais les yeux fermés et que je méprise le plus au monde.

- Désolé mon chou, lui dis-je en écrasant son pied avec mon talon ce qui lui fit sortir un petit aie tout en lui faisant un câlin, mais j'avais un petit rendez-vous avec Marguerite, donc j'étais pressée et puis j'avais très faim !

-C'est pas grave! Tu vas rester avec moi pour que je puisse manger, dit-il en s'asseyant.

-J'aimerai bien, mais je dois aller à la rédaction du journal parce qu'il y a un problème d'article, ensuite je dois aller vérifier qu'il n'y est pas de problème dans tous les clubs de sciences, et tout ça avant la fin de la pause. Il est ... Midi et demi et je reprends à quatorze heures , donc il me reste un peu moins d'une heure et demi,dis-je en regardant ma montre, mais de toute façon, on se revoit à la réunion du bureau des élèves pour l'organisation du bal d'hiver d'accord mon chou ?

- D'accord, me répond-il avec un grand sourire, je peux au moins avoir un bisou ?

Je lui fais un bisou puis un câlin forcé avec une grimace et pars avec Marguerite en direction des locaux du journal.

A cause d'un pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant