A cause d'un pari

Chapitre 25

- J'en.... peux...plus, je ....suis.... morte, souffle Mag lorsque nous arrivons devant le portail de la maison.

- Ne t'inquiètes pas regarde, on est arrivé. Soufflé-je.

- Eeeennnnffffiiiinnn, souffle Léa fatiguée de notre course matinale.

- Et bien, les filles, vous êtes pas si courageuses ! Regardez les garçons sont déjà devant la porte en train de s'étirer, nous fait remarquer maman.

- OUI, mais ce sont des garçons !

- Et alors ?

- Et alors nous on n'a pas autant d'énergie qu'eux. Et ils sont motivés pour manger, du coup, ils vont deux fois plus vite.

- C'est bizarre parce que d'habitude, c'est toi qui es devant, lorsqu'il s'agit de manger. En plus, peut-être que c'est quelque chose que tu aimes beaucoup.

- Dans tous les cas, j'adore, à part si c'est des choux de Bruxelles.

- J'espère pas que c'est des choux Bruxelles, dirent Marc et Théo lorsque nous arrivons en marchant à leurs niveaux.

- Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas des choux puisque vous n'êtes pas des tortues et là, on va bruncher et prendre du plaisir !

- Ooouuuuaaaaaiiis, disons nous tous en ensemble un peu à bout de souffle.

- Mais avant, on va tous aller prendre une douche parce que je ne veux pas que la salle à manger sente le bœuf. Reprends notre mère.

Marc se dirige vers sa voiture et prend un sac à l'arrière de son coffre qui doit contenir ses affaires de rechange.

- Léa, tu peux ouvrir ta voiture pour que je récupère mon sac à l'intérieur.

Elle lui ouvrir la voiture et elle le récupère. Merci !

- Bon maintenant, que vous les avez nous allons y aller, mais avant, je veux que personne ne descende dans la salle à manger avant que je ne sois là, donc je viendrai vous chercher à votre étage. Est-ce que c'est claire ?

- Oui Christine/maman, disons-nous d'une seule voix.

- Bien donc vous avez trente minutes pour vous préparer.

Nous entrons rapidement, retirons nos chaussures à l'entrée et nous montons et regagnons nos chambres. Lorsque j'arrive dans ma salle de bain, je me déshabille, me mets directement sous l'eau chaude qui relâche tous les muscles et me fait sentir mieux. Ma respiration reprend normalement, et je me sens comme un oiseau dans les airs tellement que l'eau est bonne. Je voudrais rester là toute ma vie. Je me savonne, me rince, puis sors de la douche en pensant au brunch qui m'attend. Je m'essuie et me passe de la crème sur mon corps pour enrouler ensuite ma serviette autour de moi et me dirige vers mon dressing. Je choisis des sous-vêtements noirs, un chemisier moutarde et un jeans bleu marine taille haute et des chaussettes blanches, un peu de parfumer. Hop, je sors !

- Bah enfin ça fait dix minutes qu'on vous attend, dit Théo en arrêtant sa conversation avec Marc.

- Vous ? Demandé-je.

- Bah oui, toi, ta sœur et Mag.

-Ah parce que Léa ce n'est pas ta sœur ? Demande Marc.

- Bah non, c'est plutôt sa sœur que la mienne ! Il faut juste regarder comment elles sont complices toujours en train de faire des choses sans moi et puis... et puis je me sens délaissé par tout le monde. Pleurniche-t-il avec une tête de chien battu.

- Oh la pauvre petite nature, il n'a pas reçu d'amour de ses sœurs, dit Mag en le prenant dans ses bras.

- Tu penses pas que tu en fais un peu trop Théo? Dit Léa avec un regard blasé.