Chapitre 6

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Putain, il ne peut pas mourir ! J'en est marre de l'entendre crier j'ai déjà essayé ,la guillotine, la strangulation ,la bombe atomique , la pomme empoisonnée, le frapper à mort , le fusiller, la pendaison ,le percuter avec un avion, un train, un bateau.... Mais il n'y rien qui marche même l'envoyer dans l'espace sans rien ça m'éneeeerrrrveeee!!!!

-ELÉONORE SI TU NE TE LÈVES PAS, MAINTENANT, JE T'ASSURE QUE JE VIENS TE SORTIR DE TON LIT AVEC UN VERRE D'EAU ET DES GLAÇONS DEDANS!!! Me hurle ma mère depuis le hall d'escalier.

Quand je l'entends, je me lève en vitesse, me dirige droit vers la salle de bain, prends ma douche et sors de la salle de bain avec ma serviette qui m'entoure du corps. Puis me dirige vers mon dressing prends des sous-vêtements assortis, prends mon jean bleu avec un chemiser plus long derrière blanc. Après avoir tout enfilés, je descends les escaliers, me dirige vers la cuisine où se trouve ma mère qui est en train de sortir des muffins du four.

-Bonjour maman ça va ?

-Oui et toi, tu veux un muffin ?

-Oui et oui j'en veux bien un même trois.

À ce moment-là, mon père arrive, dans un costume bien taillé noir avec une chemise blanche, et prend dans les mains de ma mère le muffin qui m'était destiné.

-Toi et ton père, vous êtes aussi gourmands l'un que l'autre. Vous faites bien la paire.

-Moi, aussi, je t'aime chérie, dit mon père en faisant un bisou sur le front de ma mère avant de manger un morceau du muffin.

-Tiens tes muffins et mets-en deux dans ton sac pour plus tard.

-Oui, maman, dis-je en mettant mes muffins dans mon sac.

J'adore quand ma mère fait des pâtisseries, c'est toujours délicieux, je pense que c'est pour ça que je suis aussi gourmande. Je me demande si mon père ne l'a pas épousé parce qu'il est tombé amoureux de sa cuisine ... Peut-être aussi, parce qu'il aime son fort caractère.

- Tout le monde n'a rien oublié ? Demande ma mère en mettant son manteau.

- Non, je pense que c'est bon, répondis-je en regardant mon père.

-Attends!!! Je trouve pas mes clefs, répondit mon père.

-Ils sont dans ta poche à l'intérieur de ta veste, dit ma mère exaspérée.

-Ah oui. Merci !

-Bon, on peut y aller maintenant ?

-OUUII, répondis-je avec mon père en même temps que nous sortons.

Nous nous dirigeons ensuite vers nos voitures, nous nous disons au revoir puis nous montons chacun dans sa voiture et passons le portail.

......

Arrivée sur le parking, je sors de ma voiture et je vois que tout le monde me fixe. Enfin, surtout, les filles et c'est là que je me rappelle la journée d'hier. Je sens que je vais passer une mauvaise journée. Je décide d'ignorer tous ces regards et je me dirige la tête haute vers l'entrée pour que je puisse rejoindre Mag devant nos casiers. Quand je la trouve elle est en train de discuter avec Claire.

-Salut, dis-je en m'approchant pour faire un câlin à Mag.

-Salut ! Oh, toi, tu ne vas pas super bien, dit Claire.

-Si ça va, c'est juste que j'ai besoin de câlin, répondis-je en me retournant pour lui faire un câlin.

-Tu sais que je n'aime pas trop les câlins ?

-Je sais, c'est pour ça que je t'en ai fait un petit, dis-je à Claire. Vous parliez de quoi avant que j'arrive ?

-On parlait de la déco du bal, me répond Mag.

Claire sortit son téléphone.

-Désolé, il faut que j'y allie. J'ai une urgence dans le bâtiment des arts. Dit-elle en s'éloignant très rapidement avant de se mettre à courir.

-Ok, à plus, tard, dis-je en même temps que Mag.

-Alors tu me dis maintenant ce qu'il ne va pas ou je te le fais dire par la force, me demande Mag avec un regard sévère.

-Bon ok, je vais te le dire. J'ai fait un rêve ou plutôt un cauchemar où j'essayais de tuer l'autre parasite et à chaque fois, il ne mourrait pas.

-Ok, dis-moi quelle technique que tu as utilisé.

- La guillotine, la strangulation ,la bombe atomique , la pomme empoisonnée, le frapper à mort , le fusiller, la pendaison ,le percuter avec un avion, un train, un bateau, un camion, une fusée et rien à marché il était juste en train de crier.

- Tu n'as pas essayé de l'écarteler ou utiliser un pieu ?

-Ah non, t'as raison, je vais essayer d'y penser pour la prochaine fois.

-Pensé à quoi , mon cœur, dit la voix du parasite tout en m'enlaçant par-derrière, je sens un rictus se former sur mon front, mais j'essaie de le faire disparaître en me retournant tout en voyant l'air rieur de Mag.

-Ah, mais à rien mon amour, lui dis-je avec un sourire forcé qui ressort comme un vrai et en enfonçant mes ongles dans son torse qui est... Oh mon dieu ! Il est super dur Eléonore revient à tes esprits, c'est ton ennemi. Malheureusement, mon geste ne lui a rien fait.

-Tu étais où je te cherchais depuis tout à l'heure, et je ne te trouvais pas. Tu sais que je n'aime pas quand tu te caches. Dit-il en faisant la moue t'elle un enfant de 5 ans.

-Tu dois être tellement fatigué que tu n'as pas cherché ici avant de chercher ailleurs.

-Je peux avoir un bisou et câlin pour que je puisse me réveiller ?

Je lui fis un bisou et je profite de lui faire un câlin pour lui dire.

- N'en profites pas trop !

-Ne t'inquiète pas ce n'est pas dans ma volonté. Me répond-il avant de me lâcher avec un sourire plein de malice.

-QUE TOUT LE MONDE S'ARRÊTE !! NOUS CHERCHONS ELÉONORE DEVILLE. Cria une voix qui m'avait beaucoup trop manque et que je ne pensais pas entendre dans ce lycée un jour.

Je me tourne vers l'entrée du hall et là, je vois deux silhouettes une féminine et une masculine. Comme tout le monde s'était décalé, ils me virent et se mirent à courir dans ma direction. Je n'ai même pas le temps de faire quoi que ce soit que je sens deux corps se jeter sur moi.

-Tu nous as TROP manquées, dirent-ils ensemble en français, tout en me serrant plus fort.

-Vous aussi, dis-je en les serrant eux aussi dans mes bras, mais comment vous avez fait pour venir ici. Vous ne vous êtes pas enfuit sans que papa soit au courant tout de même.

-NON, il est au courant, c'est même lui qui nous a inscrit ici !

-Mais vous êtes arrivé quand ?

-Ce matin, on sort de l'aéroport, papa a dit que c'était une surprise !

-Euuh, excusez-moi de vous déranger, mais vous êtes qui ? Dit Marc.

J'avais déjà oublié qu'on était dans le lycée. Je mis fin à notre câlin et me raclai la gorge avant de prendre la parole.

-Marc voici ma sœur Eléanore et mon frère Théodore. Léa, Théo, je vous présente Marc mon .... Petit-ami.

Théo, Léa et Marc me regardent avec un regard perdu. Et c'est parti pour une grande discutions.

-C'est vrai que vous vous ressemblez beaucoup. Vraiment beaucoup, dit Marc.

-C'est normal, nous sommes des triples, répondis-je et là, il est encore plus perdu.

C'est à ce moment que la sonnerie sonna. Enfiiiinnnn !!

-Je t'expliquerai ça plus tard !

A cause d'un pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant