Chapitre 20

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Lorsque j'arrive dans le vestibule, Marc est en train de faire les cent pas, dans une chemise blanche avec de la dentelle devant un pantalon noir et des baskets noir de chez Jimmy Choo (voir médias). Lorsqu'il entend mes talons, il tourne le regard vers moi. Il reste bouche bée pendant un moment. Moi, je ne comprends pas, ce n'est pas la première fois que je suis habillée comme ça surtout que là ma tenue n'est pas très sexy (voir média du chapitre 17), donc il n'y pas à être bouche bée. Même si je sais que je suis super belle.

- T'en a pris du temps, dit-il finalement comme si de rien était.

- Arrête de faire comme si de rien n'était, alors que quand je suis arrivée, tu es resté là en train de me détailler comme si j'étais ton fruit interdit.

- C'est même pas vrai et puis même si c'était vrai, je ne te regarderais pas comme si tu étais mon fruit interdit puisque tu n'es pas mon type de meuf.

- Tu veux dire blonde, inculte, qui remue des cheveux autour de ses doigts en gloussant comme une dinde à chaque fois que tu dis quelque chose, qui s'habille comme une prostituée et de plus ne connaît pas l'ironie ou tout autre figure de style ? Énuméré-je sur mes doigts. Oui, tu as raison, je ne suis pas du tout ce type de meuf.

- C'est arrivé qu'une fois et en plus, j'avais perdu un pari...

- ENCORE ! Mais tu perds beaucoup de paris. Je devrais peut-être parier avec toi comme ça, je suis sûr de me faire de l'argent. Au moins tu peux être sûr que je ne te laisserai jamais jouer à un pari où ma vie est en jeu. Je veux dire que je préfère me suicider parce que je pense que ma mort sera plus douce ainsi, que si tu perds un pari.

- On voit que la confiance règne. Grogne-t-il.

- Mais j'ai jamais dit que j'avais confiance en toi. Le seul moment où je pourrais et je dis bien pourrait, dis-je en levant mon index, c'est lorsque je te confie une tâche à faire pour le lycée. Le seul moment où je pourrais et je dis bien pourrait, dis-je en levant mon index, c'est lorsque je te confie une tâche à faire pour le lycée. Sinon je ne pourrais pas avoir confiance en toi.

- Donc tu es en train de me dire que même dans ce faux couple, tu n'as pas confiance en moi ? Me demande-t-il.

-Si j'avais confiance en toi, je ne pourrais pas te manipuler, je pense que ça répond à ta question.

- Tu es vraiment archi chiante.

- Merci pour le compliment , souris-je.

Je me dirige vers la véranda où se trouve mes parents, qui sont l'un sur l'autre en train de lire encore un livre cette fois-ci, c'était Millénium tome 1 de Stieg Larsson.

-Papa, maman, on va à la soirée de Cameron ce soir avec Théodore et Eléanore.

- On le sait déjà. Juste ne rentrez pas ivre mort et surtout trop tard. Ah, j'ai failli oublier, c'est qui SAM ? Me demanda mon père.

- On n'a pas encore décidé.

J'adore voir le regard d'incompréhension de Marc.

- Appelle-moi Théodore et Eléanore s'il te plaît. Demande ma mère.

Je me dirige vers les escaliers en laissant Marc avec mes parents. Je n'ai même pas le temps de monter une marche que Théo et Léa les descendent déjà.

- Hey, c'est qui SAM ce soir ?

- Pourquoi pas Marc ?

- Non, il ne peut pas, il ne sait pas ce que c'est.

- Moi et Léa, on ne peut pas parce qu'ils vont forcément nous faire boire. Et pourquoi pas toi ?

- Non, pas possible, ce soir, ils vont aussi tester mon couple et pourquoi pas Mag ? De toute façon, elle n'aime pas boire de l'alcool.

A cause d'un pariOù les histoires vivent. Découvrez maintenant