Chapitre 7

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Point de vue d'Emilia

On est mercredi, il ne reste plus que deux jours sans compter celui-ci avant la fête . Ce matin je n'ai qu'une heure de cours. J'ai aussi appris que je n'étais as inscrite à l'atelier théâtre, mais à celui de la musique. Le lycée a appelé hier ma mère pour lui dire que c'était une erreur. Du coup, demain au lieu de commencer à dix heure, je commence à neuf. C'est super ! Vive l'ironie !

Bref, vu que je n'ai qu'une heure, je ne prends pas le temps de marier mes habits. J'attrape tout ce qui sous ma main. Après avoir tout fait, je me dirige vers le lycée.

Arrivé, à celui-ci, une pétasse me regarde. Elle a un bracelet au bras gauche, il est rouge. Donc, dans l'équipe de Daniel, je ne sais pas pourquoi, mais une douleur légère se sentit dans mon cœur. J e fais l'impasse sur ça et la pute qui doit attendre de se faire baiser, et je pars direction de mon casier.Je l'ouvre et quelqu'un vient s'appuyer contre celui d'à côté.

-Salut la castreuse !, me dit une voix.

-Bonjour Cameron !, dis-je en le devinant.

-Tu m'as fais sacrément mal tu sais !, dit-il en me souriant.

C'est vrai quand y repensant, j'ai tapé un fort. Le pauvre, j'ai du vraiment lui faire mal sans mesurer ma forge. En même temps, cinq ans de boxe et deux ans de safe défense, ça se sent !

Je ferma mon casier après avoir prismes affaires d'histoire. Et je me mis face à lui.

-Je suis désolée, je n'ai pas mesuré ma force. Tu sais je fais du sport de combat depuis cinq ans,alors... Je ne sais pas si je tape fort ou quoi !, lui dis-je.Mais, crois-moi, ce n'était pas mon intention de te faire aussi mal.Peut-être un peu mais, tu ne voulais pas me lâcher, alors je me suis défendue... Alors, je ais faire un truc que je n'ai jamais fais ! Acceptes-tu mes excuses ?, lui demandai-je.

Il m'examina un peu et il eut l'air de réfléchir.

-D'accord... Mais, à une condition..., commença t-il.

Je leva les yeux au ciel.

-Tu viens pour de m'accompagner à une fête ce soir !, m'imposa t-il.

-Alors là, jamais de la vie !,dis-je en le contournant.

Il m'attrapa le bras et me plaqua contre les casiers.

-Ce n'était pas un choix, mais une obligation !, me dit-il d'un ton autoritaire.

J'avais du mal à respirer, sa proximité me rendait complètement folle. Putain ! Qu'est-ce qu'il est sexy quand il est autoritaire ! Mon dieux ! Mais qu'est-ce qui se passa là ?! Reprends-toi ! Ne le laisse pas te faire perdre les pédales !

Je n'allais pas m'en sortir si je lui criais dessus. Il fallait que j'entre dans son propre jeux.

Alors je pris une allure, d'espèce de séduction, ce que je détestais le plus au monde.

-Tu sais, tu as été mon premier baiser avec un garçon !, lui mentis-je.

Un sourire apparut sur son visage. Il rentrait dans mon jeu, parfait !

-Ah oui ?

-Oui... Mais je ne me souviens plus du goût de tes lèvres..., dis-je en me mordant la lèvre.

-Ça pourrait s'arranger... , dit-il en s'avançant de ma bouche.

-Ah oui ?

-Oui...

Plus il s'avançait, plus je remonta mes mains le long de son torse. Heureusement que j'ai mis mes affaires dans ma besace. Au moment, où il croyait m'avoir, je le poussa et il se retrouva au milieu du couloir. Un sourire espiègle apparut sur mon visage car j'étais fière de l'avoir eu.

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