Chapitre 8

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Je me réveilla dans mon lit. Affolée,dès mon réveil, je regarda mon poignet gauche. Il n'y avait rien. Pas de tracé de bracelet. Juste des anciennes traces de mutilations qui remontaient en l'an dernier. La panique s'évanouit et un sentiment d'apaisement se sentit en moi. Il fallait que je trouve un moyen de ne pas entrer dans celui-ci. IL ne reste que deux jours, et après ils ne me prendront jamais.


Je me leva et alla préparer des pâtes. Or de question que je prépare du poulet au curry , même si je voulais en manger. Après mon cauchemar, or de question. Je descendis à la cuisine et je vis sur la gazinière du poulet au curry et du riz déjà préparé. Près des plats, j'y trouva un mot.« Pour me faire pardonner de mon absence, je t'aime. -Paul »Son attention me toucha, mon frère n'était pas présent, il allait souvent chez Emma. Je crois qu'il commence à avoir un truc entre eux. Il m'a avoué qu'il la connaissait depuis son arrivée. Je trouve qu'ils sont mignons ensemble.


Je réchauffa une assiette assez fournie et j'alla dans la salle à manger. Je mangea le plat tout en regardant la télé.


J'avais fini de manger quand je décidé d'aller à la salle de mes cours de boxe pour évacuer toute la colère et l'angoisse que j'ai et que j'avais eu durant la semaine.


Je remplaça mes affaires par celles de sports et je partis en direction de la salle. Arrivée là-bas, j'aperçus mon professeur Tony.J'alla le voir et on monta sur le ring. On commença les exercices de bases et il commença à vouloir me vider de ma colère. Je commença à taper dans le coussin avec peu de force.


Je lui avais parlé de mes problèmes. En générale sans trop en dire.Il voulait savoir comment faire ressortir ma colère.


-Pense à ce cauchemar ! Si il avait été réel ? Tu n'es pas assez forte !, dit-il délibérément.


-Je commença à taper plus rapidement.


-C'est bien ! Mais tu ne pourras jamais t 'échapper si tu es si faible !, dit-il.


-Je ne suis pas faible !, dis-je en tapant un peu plus fort.


-Situ l'es ! Harry le savait !, me provoqua t-il.


A ce prénom, je repensa à ses caresses, à ses baiser,puis une rage monta, monta et j'explosa littéralement. Je tapa de plus en plus vite, et de lus en plus vite quand je lança un coup de pied avec une force surhumaine. Il encaissa mal le coup.


-Pardon,je ne voulais pas..., m'excusai-je.


Il se releva après avoir repris un grand bol d'air.


-C'est pas grave. Tu as évacué toute ta colère et c'est bien !Excellente séance d'entraînement !, me félicita t-il.


Je lui souria.


Pas mal !, déclara une voix que je reconnaîtrais entre mille.


Tony et moi nous regardions en direction de la personne. Et je confirma bel et bien la personne, Daniel.

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