Rebuilt

Chapitre 16 : (Lou)

Je sais qu'il n'aime pas qu'on le réveille mais j'ai vraiment très envie de partir. Mon téléphone a sonné toute la nuit à cause d'Adrian, Zayn s'est levé d'un bond, il a décroché et a hurlé qu'il ferme sa gueule sinon il vient le défoncer de ses propres main. Adrian a raccroché. La dernière fois que j'ai essayé de le réveiller, il m'a appelait Sam et a fait la tête toute la journée. Je n'ai pas envie que ça recommence, il faut vraiment que je parte de cet endroit. Je descends délicatement sur son matelas. Il est trop mignon quand il dort. Je le secoue doucement par les épaules, il grogne. Je m'approche de son oreille et lui chuchote que j'ai très envie de partir. Il soupire, signe qu'il m'a entendu. Il n'est vraiment pas du matin. Il grogne de le laisser tranquille. Je n'ai pas envie de le contrarié. Une heure de plus ici ? Cela ne va pas me tuer. Je m'allonge à côté de lui sur le matelas et fixe le plafond. Il pose son bras sur mon ventre et recommence à ronfler dans mon oreille. Je reste dans mes pensées quand on entend crier dehors. Zayn râle. Il jure, je n'ai même pas envie de savoir ce qu'il dit. Je le regarde. Il essaie tant bien que mal de se rendormir, il fronce ses paupières. Les cris recommencent, il ouvre les yeux et se retrouve nez à nez avec moi. Il est énervé, je le lis dans ses yeux. Je n'ai pas envie de faire la conversation et risquait de l'énervé encore plus alors je me tais. Il vire la couette et retire son bras de mon ventre pour ce mettre debout. Il fonce à la fenêtre, il n'arrive pas à voir qui c'est. Il enfile son jeans.

- T'as gagné on décolle. Fais du café pour la route.

Normalement je lui aurais gueulé dessus en lui demandant de dire les choses plus poliment ou je lui aurais demandé quel est le mot magique. Mais je n'ai pas envie de ça. J'ai juste envie de foutre le camp. Je fais un signe de tête pour ne pas avoir à parler et descend les escaliers. Je mets la cafetière en route et part dans la salle de bain m'habiller. Pour le voyage je n'ai pas envie de m'habiller, je remets mon jeans troués qui se marie parfaitement avec les rangers de ma cousine et enfile un débardeur vert foncé. J'attache mes cheveux en queue de cheval. Je me pomponne vaguement, je me brosse juste les dents et met du parfum. Je sors de la salle de bain, Zayn a préparé nos affaires, elles sont devant la porte d'entrée. Je le cherche du regard. Il est dans la cuisine en train de remplir le thermos de ma mère de café. Tant pis, elle en achètera un autre. Zayn me regarde arrivé, je passe dans son dos pour aller chercher le couvercle du thermos. Il s'arrête de verser le café et m'attrape pour me détacher les cheveux. Je le laisse faire et garde les cheveux détachés. Je ferme le thermos, on entend encore les cris dehors. Zayn prend nos affaires et attends devant la porte que j'ouvre. Ma sœur se tient derrière.

- A bientôt beau brun.

- Ouais c'est ça.

- Vous direz à Adrian qu'il arrête d'hurler, j'essaie de dormir.

Je tourne directement mon regard vers Zayn, je panique. Il me fait un clin d'œil. Il me dit doucement de ne pas le calculé, de faire comme si il n'était pas là. Ça l'énervera. J'acquiesce. J'ouvre la porte, il est là avec un bouquet de fleurs. Il me saute presque dessus mais j'écoute Zayn et le bouscule pour passer comme si il n'était pas là. J'essaie vraiment de suivre les ordres de Zayn mais c'est dur. J'ouvre la porte du garage, Adrian me saute dessus et attrape mes mains.

- Bébé tu ne peux pas faire ça ! On est bien tous les deux ...

- Lâche-moi.

- Ouais j'ai fait une connerie mais c'est la première fois, lui tu verras il te fera tout le temps souffrir !

- Lâche-moi, tu me fais mal.

Il sent l'alcool à pleins nez et il porte les habits de la veille. Il a du sang sur son tee-shirt. Je n'ai même pas pensé à regarder comment va l'hématome de Zayn. Je pense à lui. Je pense tout le temps à lui enfaite, même quand je ne devrais pas. Qu'est-ce-que ça signifie ... Quoi que je fasse il est toujours là quelque part dans ma tête à ça depuis le premier jour. Pourtant ça ne fait même pas une semaine que je le connais. Ces deux jours m'ont beaucoup rapproché de lui. Adrian n'arrête pas de me crier dessus mais je n'arrive pas à écouter, mes pensées ont pris le dessus. Il me serre de plus en plus les poignets. Il me fait vraiment mal.