Chapitre 26 (Zayn) :

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Si je sors avec ce pot de peinture c'est uniquement pour que cette putain de psychologue et Harry me lâche avec leur bonheur d'être en couple avec quelqu'un qu'on aime. La seule personne que j'aime, en dehors de moi, est morte et on m'accuse de l'avoir assassiner ! Après on s'étonne que je suis devenu un con quand ce genre d'accusation sont faites à tort et à travers. Comment j'aurai pu faire du mal à la seule personne qui comptait pour moi en ce temps-là. Enfin bref, du coup le karma a voulu que je me trimballe une copine de substitution, dont je me fou carrément, juste pour faire croire que tout va bien dans ma vie. Mais qui a dit qu'on était obligé d'être amoureux pour être heureux ? J'aimerai bien coller mon poing dans la gueule de celui qui a dit ça le premier. A cause de lui, j'ai une sale tête bleue collé à mon bras, je ne peux même plus marcher tranquille et depuis qu'elle me colle comme un post-it, les filles de l'université ne me calcule plus. Moi je dis que tout va mal. En plus de ça, je parle plus à Lou et c'était la seule personne en dehors d'Harry avec qui j'aimais parler. C'était simple avec elle, malheureusement ce n'était pas réciproque vu que je n'ai pas comptais pour elle lors de ce week-end. En plus qu'elle ait accepté d'aller vivre avec Harry m'exaspère, je les imagine tous les deux le soir devant la télé. Ça m'agace. Je sais qu'Harry ne la touchera pas, et il a intérêt mais apparemment elle a trouvé quelqu'un, de ce que j'ai entendu au café. Je dois bien avouer que ça aussi m'agace.

- A quoi tu penses bébé ?

- Rien.

- Tu pourrais être plus agréable avec ta copine.

- Oh mais je ne pense à rien ! Lâche-moi le bras !

Il a fallu que je lui mette un coup de coude presque pour qu'elle me lâche, vous imaginez ? Je ne vais jamais survivre à ça. Heureusement pour moi, je vois une petite tête frisé apparaître. Oh non, il a encore sa gueule des mauvais jours. Je me demande bien ce qui peut le tracasser comme ça.

- Zayn.

- Harry.

- On va chercher un café ?

- Ouais.

- Zayn ?

- Hum.

- Tu connais un Marc ?

- Hum non.

- Tant pis.

C'est quoi cette question ? Il est devenu gay ? Je connais bien un Marcus mais pas de Marc. Je ne sais pas ce qu'il a en ce moment. Je meurs d'envie de lui demander mais ça casserai mon côté mystérieux et mon côté –je m-en-foutiste. Penny est à nouveau coller à mon bras, il va falloir que je fasse quoi pour qu'elle me lâche ? Elle va finir par froissée ma veste cette cruche.

- Elle n'est toujours pas là ta sainte nitouche Harry ? Ricane Penny.

- Elle t'emmerde ! Et non elle va de moins en moins bien.

- Elle a de la fièvre ? Demande-je.

- Non ça n'a rien à voir c'est sentimental je crois.

- Son gars l'a plaqué ?

- Non elle m'a dit qu'Adrian avait rien avoir la dedans.

- Attends là ! Adrian tu as dit ?!!

- Oups. Ouais elle l'a pardonné et elle est allée le voir ce week-end et depuis elle pleure tout le temps, je ne peux pas l'approcher, elle ne mange pas et hier quand je suis rentré du cinéma, elle dormait mais elle hurlait qu'il ne fallait pas qu'on la touche. Elle ne parlait pas à Adrian, elle s'adressait à un Marc, je n'ai pas compris.

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