The 100 : Espoirs déçus

Chapitre 1

Ceci est une fanfiction concernant la série the 100.

Nous sommes quelques mois après la fin de la saison 2 : Clarke a quitté le camp Jaha, elle et Bellamy se sont dit adieu, et elle a trouvé refuge chez un groupe de grounders exclus de la société. Mais ses nouveaux amis prennent en otage un fantôme de son passé : Octavia Blake. Que se passerait-il si notre héroïne se trouvait de nouveau face à Octavia, Raven, et surtout Bellamy, venu pour sauver sa soeur ?

Clarke était fière d'elle : jamais elle ne s'était sentie aussi maîtresse d'elle-même, et surtout autant proche de la nature. Elle tendit l'oreille : c'était bientôt le moment.

Un oiseau gigantesque passa à une centaine de mètre au-dessus d'elle. Elle fronça un sourcil, respira profondément, puis détendit la corde de son arc : la flèche perça la chair de l'oiseau, ce qui provoqua la chute de l'animal juste à côté de Clarke. Elle sourit, retira la flèche d'un coup sec et se mit en route vers le camp.

Elle était si contente d'avoir trouvé Juvéas et son groupe de terriens, complètement isolés de la société, des règles, des conflits... Et surtout de Lexa. Elle secoua la tête. Il était exclu qu'elle ramène ces souvenirs douloureux à la surface. Et il était exclu aussi qu'elle pense à sa mère, à Bellamy et à tous les autres : même si elle ne voulait pas l'admettre, son peuple lui manquait.

Alors qu'elle rentrait au camp, elle vit une agitation anormale autour du feu. Elle s'approcha, lorsque Juvéas la rejoint.

- Belle prise, Clarke, commenta son ami.

- Que se passe-t-il ?

Elle n'était pas dupe. Il cachait quelque chose, et son visage gêné confirma cette idée.

- On a une prisonnière.

- Quoi ?

- Tu m'as entendu.

- Mais pourquoi ?

- Elle cherchait les ennuis.

Il arborait un visage totalement fermé, il se tenait devant elle, l'empêchant de faire un pas de plus. Comprenant qu'il ne lui en dirait pas plus, Clarke soupira et le frappa de toutes ses forces ; surpris, le terrien tomba au sol.

- Clarke ?

La jeune femme se dirigea d'un pas décidé vers le camp sans lui prêter attention.

- Clarke, attends !

Elle ne l'écoutait déjà plus.

Lorsqu'elle vit ce qu'il tentait de lui cacher, elle ne put retenir un hoquet de surprise : Octavia Blake était attachée à un pieu en bois profondément enfoncé dans le sol.

- Salut, Clarke, lança cette dernière d'un ton ironique.

Elle ne répondit rien.

- O...Octavia ?

La jolie blonde était sous le choc. Elle avait un sentiment de peur mêlé de regrets en voyant son ancienne camarade dans une telle position.

- Tu ne t'attendais pas à me voir, hein ?

Stoïque, Clarke ne céda pas à la provocation. Elle voulait simplement qu'Octavia s'en aille d'ici, simplement, comme si elle n'était jamais arrivée, sans aucun conflit, Mais son esprit réaliste se doutait bien qu''il y aurait quelques obstacles à cette idée.

- C'est ça, ne dis rien surtout. Ne fais aucun geste !

Le ton de la prisonnière commençait à monter. L'ex-leader décida alors qu'il serait peut-être temps de s'en aller. Peut-être même essayer de la faire partir, qui sait ? Le clan devrait lui faire confiance désormais. Détournant son regard d'Octavia, elle tourna les talons.

- Oui, bien sûr, vas-t-en, princesse. C'est ta solution à tout. La fuite.

Elle se figea sur place. Ce n'était pas tant les mots d'Octavia qui la faisaient réagir mais plutôt le surnom qu'elle lui avait donné. Princesse. Ça lui rappelait tellement de choses, Bellamy, les choix difficiles, la perte de contrôle... Bellamy. Il lui manquait tellement... Elle avait toujours ce petit pincement au coeur quand elle pensait à leur solidarité, à leur attachement l'un envers l'autre. À leur respect et compréhension mutuelle. De leader à leader. Leurs disputes, aussi. Leurs débuts difficiles. Les larmes, les regrets, le dégoût, la peur. Tout cela, Clarke le ressentait et le regrettait au plus profond d'elle-même mais elle ne pouvait pas le laisser paraître. Elle ne devait rien montrer.

Aucun sentiment, aucune émotion. Elle se reprit en main et marcha calmement jusqu'à la tente principale.

- Tu nous a abandonnés ! cria Octavia derrière elle.

Mais elle ne l'écoutait plus. Ses pensées s'étaient hermétiquement refermées, comme elles avaient si bien appris à le faire ces derniers temps. Aucune parole, aucun reproche ne pouvait avoir d'influence sur sa vie.

Elle était glaciale.