Chapitre 11

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- On peut pas le dire aux autres, dit Clarke d'un ton paniqué.

- On est d'accord, approuva Bellamy. 

Leur baiser avait était long et langoureux. Ils s'étaient séparés naturellement, à bout de souffle, et maintenant ils commençaient à penser à ce que tout ça voulait dire. 

Ni l'un ni l'autre ne comprenait ce mélange d'attachement et d'attirance qu'ils ressentaient depuis qu'ils s'étaient retrouvés. Ce sentiment avait toujours été là, mais maintenant qu'ils se forçaient à exposer leurs sentiments au grand jour, ils commençaient à en avoir peur.

- Clarke... Regarde-moi.

Bell prit son menton dans ses mains et la força à le regarder. Elle soupira.

- Je ne sais plus où j'en suis.

- C'est normal. 

Il sourit.

- Je veux juste t'aider à te retrouver. 

******

- Maman ?

Abby ne répondit pas. Clarke avait envie de vomir tellement ce qu'elle s'apprêtait à faire la répugnait, mais elle n'avait plus d'autre choix. 

- Si tu ne me pardonnes pas, je repars. Pour de bon, cette fois. Et une tribu entière de grounders survoltés rêve de me voir morte. 

Sa mère se tourna vers elle. 

- Tu n'oserais pas. 

Même si elle semblait déterminée, Clarke entendit l'imperceptible tremblement dans sa voix. 

 - Oh si, j'oserais.

- Tu ne sortirais pas pour te faire tuer ! Tu mens, continua Abby d'une voix rauque. 

Sa fille ne répondit pas, la sentant sur le point de fondre en larmes. 

- Tu sais, ça me dégoûte, Clarke, même venant de toi. 

- Je veux juste que tu m'écoutes, répondit doucement cette dernière. 

- Alors parle.

Elles eurent une longue conversation. Clarke raconta à sa mère tout ce quelle avait ressenti après avoir sauvé son peuple à mount weather, ainsi que la colère, les inquiétudes, les angoisses qu'elle avait ressenti en arrivant sur Terre.  

Abby de son côté lui raconta la vie sans elle, et sa tristesse de la voir partir. Tout ce qu'elles n'avaient pas pu se dire était resté au fond d'elles comme un fardeau devenu trop pour à porter. S'en débarrasser faisait un bien fou, et pour la première fois depuis très longtemps, Clarke se sentit légère. 

*******

Bell était allongé par terre, à regarder le plafond. Il ne pouvait pas s'empêcher de penser à Clarke et à leur baiser. Où plutôt à leurs baisers ? Est-ce que le premier comptait vraiment ? Bell n'en savait rien, mais il se doutait qu'avec Clarke, tous ses espoirs risquaient d'être déçus. Elle était comme ça elle ne...

Il sentit un poids s'abattre sur son ventre, et il vit deux bras s'accrocher à son cou. 

- Clarke ? Mais t'es malade ! 

Il essaya de se redresser, mais le poids de la jeune fille empêchait tout mouvement. 

- Je me suis réconciliée avec ma mère. 

Il la regarda plus attentivement. Ses cheveux blonds étaient en bataille, et ses yeux bleus brillaient d'un éclat rare. Sa bouche était étirée en un sourire qui lassait voir ses dents blanches. Il la trouvait tellement belle, elle avait l'air... heureuse. 

- Tu es très belle, dit-il simplement dans un murmure.

Il la sentit frissoner contre lui et fit un petit sourire. Il rapprocha son visage d'elle et mordilla le lobe de son oreille pendant quelques secondes, avant de l'embrasser avec force. Il mit tout son désir, toute sa chaleur dans ce baiser, il en avait besoin et il savait que la fille en face de lui en avait besoin aussi. 

Clarke répondit à ses lèvres avec fougue, et pendant un moment leur deux corps ne faisaient plus qu'un, il ne pensait plus qu'à elle, elle ne pensait plus qu'à lui. 

Bellamy glissa sa main sous le haut de la jeune femme, caressant doucement sa colonne vertébrale, ce qui la fit frissonner de plaisir. Elle commença à retirer le T-shirt de Bell, s'abandonnant à la chaleur qui se répandait dans tout son être lorsqu'elle était près de lui...

- Je peux pas le croire. 

Les deux jeunes gens se séparèrent brusquement d'un air coupable et se tournèrent vers la porte. 

Octavia venait d'arriver. 


Bon, ok, ce chapitre est un peu court mais je ne me voyais pas l'arrêter à un autre moment. Je suis vraiment désolée de ne pas avoir mis ma fiction à jour pendant aussi longtemps (ça fait un truc comme 2 semaines, le temps passe vraiment vite). Je n'avais pas vraiment travaillé pendant les vacances, donc la semaine après la rentrée a été un peu compliquée. Enfin bref je n'avais plus vraiment d'inspiration, mais quand j'ai commencé à écrire impossible de m'arrêter, j'étais prise dans mon histoire, et j'espère que vous aimerez lire ce chapitre autant que j'ai aimé l'écrire. 

La suite d'ici la semaine prochaine normalement :)

Bisous et merci de lire, voter, etc... 

Pauline



The 100 : Espoirs déçusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant