The 100 : Espoirs déçus

Chapitre 17

- Bonne question, fit Bellamy en reculant d'un pas. Tu ne penses pas que cette pétasse nous ment ?

- Je ne sais pas, répondit Clarke en secouant la tête. Je ne pense pas. Elle avait l'air sincère. 

- Elle avait aussi l'air sincère lors de l'alliance de la dernière fois. 

Il n'avait pas tort. Lexa pouvait, après tout, très bien leur mentir. Mais dans quel but ? 

- Pourquoi elle ferait ça ?

- Pour nous faire peur. Pour nous séparer.

Pour nous séparer. Les mots de Bellamy étaient très fort, comme s'il impliquait qu'elle et lui étaie,t inséparables. Elle se sentit vibrer à cette pensée.

Reprends-toi, Clarke. Ce n'est pas le moment, se dit-elle. 

- Bell ?

Il se tourna vers elle d'un air interrogateur. 

- Si c'était vrai, ça voudrait dire que... l'on risque une guerre. Seuls nous n'avons peut-être aucune chance, mais... J'ai signé un traité avec Juvéas. 

- C'est pas prudent, Clarke. 

- Je sais. Mais ça pourrait être notre dernière chance. Tu veux vraiment fuir ? Tu...

- Ça pourrait être faux, coupa Bellamy.

- Ou vrai, rétorqua la jeune femme. Tu trouves que c'est une bonne idée d'attendre de se faire attaquer pour se rendre compte que ce n'était pas une fausse alerte ? Prévenons Juvéas. Si au bout d'une semaine personne ne vient, alors on pourra se détendre. Mais maintenant ? Il faut prévoir une défense.

L'expression de Bellamy se radoucit.

- Tu as raison, soupira-t-il. J'ai un mauvais pressentiment à propos de tout ça, mais je suppose que tu as raison. 

Il déposa un rapide baiser sur ses lèvres. 

- Préviens Juvéas, et moi je vais en parler à Raven.

- Ça marche, répondit Clarke en espérant que tout irait bien.

Il le fallait.

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- Salut, dit simplement Bellamy en entrant sans frapper dans l'atelier de Raven. 

Cette dernière se retourna d'un air surpris et un grand sourire éclaira son visage quand elle vit Bellamy. 

- Je pensais que tu avais disparu !

Bell éclata de rire.

- J'ai été un peu occupé.

- Avec Clarke, oui, répondit Raven en perdant son sourire.

- Elle a traversé beaucoup de chose, dit doucement Bellamy en voyant son expression. Elle a besoin de mon aide.

- Maintenant que tu l'as bien aidée, ça te dirait de revenir dans le monde des vivants ?

- Avec plaisir, laça le jeune homme en s'asseyant près d'elle. Mais j'ai quelque chose d'autre à te dire aujourd'hui. Quelque chose d'un pu plus sérieux. 

Raven fronça les sourcils, l'encourageant à continuer.

- On risque d'être attaqué par une armée de grounders dans la semaine. 

- Quoi ? Comment tu le sais ?

- Je ne sais pas justement, dit Bell en secouant la tête. L'important est que ça pourrait arriver, et je veux que toi et tout le reste du camp soyez préparés. 

Une expression de panique passa sur le visage de la brune. 

- Mais... Enfin... Je veux dire... 

Elle perdait ses mots, et Bell plaça une main rassurante sur sa joue.

- Tout ira bien, Raven. Je te promets.

- Tu as raison, dit-elle. Mais puisqu'on a peut-être plus beaucoup de temps, il faut que je fasse quelque chose. 

Le jeune homme la regarda d'un air intrigué. Elle avait une expression sur le visage comme il ne lui avait jamais vu avant. Il fronça les sourcils.

Et brusquement Raven l'embrassa. Ses yeux s'agrandirent de surprise. Non, non, non, pensa-t-il. Il Il essaya de la repousser, mais elle se cramponnait à lui de toutes ses forces, rendant impossible tout mouvement. 

*************

- Juvéas ?

Lorsque le grounder vit Clarke arriver, son visage s'éclaira d'un grand sourire. 

- Que puis-je faire pour toi ?

Clarke eut un léger sourire. Malgré le dramatique de la situation, elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier l'amitié de Juvéas. Elle avait oublié à quel point c'était agréable d'avoir quelqu'un avec qui simplement passer du temps, sans que cela implique rien.

- Notre alliance...

Le terrien haussa un sourcil. Clarke prit une inspiration hésitante avant de poursuivre. 

- Il serait temps de me prouver ta sincérité.

Et elle lui raconta toute l'histoire : Lexa, l'attaque... Quand elle eut fini, Juvéas sourit.

- Ne t'inquiètes pas. J'ai un plan. Nous allons nous séparer : Votre armée à vous restera au camp, à monter la garde et à préparer une défense, tandis que la mienne sera cachée dans les buissons environnants. Ainsi, lorsque l'armée arrivera, nous tirerons es flèches afin d'en tuer un maximum.

- Et comme ça, on se battra contre une armée beaucoup plus nombreuse, compléta la jeune femme avec un sourire. Juvéas, tu es un génie !

Le grounder éclata de rire. 

- Je ne sais pas si je mérite vraiment cette appellation, mais je suis ravi d'avoir pu t'aider.

- Merci encore, lança Clarke en partant.

Elle se dirigea vers l'atelier de Raven : Bell devait être au courant. 

La porte étant entrouverte, elle prit la liberté d'entrer sans frapper ; et la vision qu'elle eut la figea de surprise.

Devant elle se trouvait Raven en train d'embrasser Bellamy.

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Bisous !

Pauline