The 100 : Espoirs déçus

Chapitre 15

- Il faut qu'on parle. 

Bellamy tourna la tête. Devant lui se trouvait Clarke, et elle avait l'air particulièrement stressée. Il espérait que ce n'était pas par rapport à ce qu'il avait dit la dernière fois : il ne le pensait pas, il était prêt à tout retirer et espérait qu'elle était prête à lui pardonner.

- Je suis vraiment désolé, dit-il précipitamment.

Elle fronça les sourcils.

- Désolé pour quoi ?

- Pour ce que j'ai dit la dernière fois, dit-il. 

Il s'arrêta devant la mine surprise de son amie. 

- Tu ne voulais pas me parler de ça ?

- Non, répondit Clarke, l'air gênée. Mais maintenant que tu le dis...

- Tu voulais quoi ? la coupa Bell. 

Visiblement elle aurait des difficultés à se confier, et ce changement de sujet n'était qu'une technique pour gagner du temps. 

Il comprit qu'il avait vu juste lorsque la jeune femme passa une main dans ses cheveux d'un air nerveux.

- Tu te rappelles de Juvéas ?

Le garçon fronça les sourcils. Bien sûr qu'il se rappelait de lui, et d'ailleurs il ne le portait pas vraiment dans son coeur... Il avait capturé sa petite soeur et manqué de tuer Clarke. 

- Avant que toute cette histoire avec Octavia n'arrive, lui et moi étions... Plutôt proche.

L'incompréhension de Bellamy n'était pas difficile à deviner. Qu'est-ce qu'elle essayait de lui dire, au juste ? 

- Et il y a quelque temps, il m'a proposé de renouveler cette proximité.

Renouveler cette proximité ?  Il s'interrogea quelques secondes sur le sens de ces mots avant d'être frappé par une chose : il devrait plutôt se concentrer sur le fait que Clarke avait revu Juvéas. Clarke avait revu Juvéas ! 

- Je peux pas le croire. Et tu as dit oui, bien sûr, soupira-t-il devant la mine embarrassée de son amie. 

- Ce... ce n'est pas tout.

Il la regarda attentivement. Qu'est-ce qu'elle ne lui disait pas ? Il fit un pas en avant de manière à se retrouver à quelques centimètres d'elle seulement. 

Elle ne recula pas mais en regardant dans ses yeux Bell vit une sorte... de peur ? 

- Qu'est-ce que tu as fait ? demanda-t-il d'une voix rauque.

- Il m'a aussi proposé une alliance militaire. Et j'ai dit oui. 

Quoi ?

- J'espère que tu plaisantes.

Sa voix devint plus grave, presque menaçante. Clarke frissonna mais ne recula pas. Elle devait lui tenir tête et assumer ses choix, qui, elle le savait, étaient bons. 

- Bell, s'il te plait, ne panique pas. 

- Ne panique pas ? Comment veux-tu que je ne panique pas alors que tu viens de signer une alliance avec un homme qui a capturé ma soeur et essayé de te tuer ?

Clarke soupira, et un éclair de regret passa dans ses yeux, mais Bellamy, trop aveuglé par la colère (et, même s'il ne voulait pas se l'avouer, la peur) préféra l'ignorer. 

- S'il te plaît, répéta-t-elle dans un murmure.

Ils étaient tellement proches l'un de l'autre que le jeune homme pouvait sentir la respiration rapide de la jeune fille sur son visage. Et, avant qu'il ne comprenne bien la situation, ses lèvres étaient sur les siennes. Bientôt ils s'embrassèrent passionnément. C'était un baiser furieux, passionné, et bientôt Bell se trouva à court de respiration ; mais il s'n foutait, il ne pensait qu'au contact électrique que produisait la peau de Clarke sur la sienne, au goût de ses lèvres. 

Il mit tout ce qu'il avait dans ce baiser, toute sa rage, son désir, enfin toute les émotions u'il se donnait tant de mal à retenir. Il sentait que Clarke faisait la même chose, et cela ne fit que redoubler son ardeur. Bientôt, son T-shirt, tomba au sol, suivi de très près par celui de la blonde. 

À partir de ce moment là, ils ne pensèrent plus à rien et laissèrent un tourbillon d'émotion les emporter.

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- Annule l'accord, murmura Bellamy à l'oreille de Clarke.

- Non, répondit celle-ci tout aussi doucement. 

Il haussa les épaules.

- Très bien, si on perd, c'est de ta faute. 

- Bell... 

Il se tourna vers elle et lui fit un grand sourire. Il lui était impossible de rester fâché contre elle, même si elle exagérait beaucoup. 

Elle était tellement belle. Ses cheveux étaient encore en bataille et ses yeux bleus brillaient. Elle avait simplement enfilé un pull large, qui lui arrivait à mi-cuisse. Le jeune homme l'avait toujours trouvé magnifique, et ce qu'ils venaient de partager amplifiait encore plus sa beauté. 

Elle pense que je ne ressens rien pour elle, se rappela le beau brun avant de soupirer doucement. C'était un mensonge, et il s'en rendait compte maintenant. Il avait bien des sentiments pour Clarke. Ils s'étaient glissés en lui sans qu'il s'en rende vraiment compte, et plus il la regardait, plus il se disait qu'il ne pouvait pas ne rien ressentir. C'était impossible. 

Le rire de Clarke le ramena à la réalité. 

- Tu ne m'en veux pas ?

- Non, lui répondit-il en souriant malgré lui. 

Elle se leva et se rapprocha de lui.

- Je ne pourrais jamais t'en vouloir, chuchota Bell en se penchant pour l'embrasser. 

Je suis énormément désolée d'avoir publié ce chapitre si tard ! J'espère qu'il vous aura plu quand même... Chapitre spécial Bellarke, n'hésitez pas à me donner toutes vos impressions ! 

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Bisous 

Pauline