Coup de foudre immediat

Partie 18

Je me mobilise carrément et reporte toute mon attention sur la fille qui venait de me faire descendre de mon nuage.

Je retiens mon cerveau d'analyser cette bombe qu'elle vient de me lancer, puis me convaincs de lui poser des questions au lieu de tout gober et continuer faire la course de Mr Niang.

Moi : Ton copain tu as dit ?

Elle : Oui c'est mon copain depuis un an. Vos comportements à vous deux au restaurant m'a paru si suspicieux que cela n'a pas quitté ma tête depuis lors. En fait, j'allais trouver un prétexte et venir dans ton département pour te poser des questions. Je t'avais deja apercue mais pas toi c'est comme cela que j'ai su que tu travaillais ici. Je ne te veux aucun mal et je ne suis pas non plus venue te chercher des histoires. Je veux juste la vérité stp : qui est Momar pour toi ?

Comme je la regardais bouche bée, ne pouvant accepter de croire ce qu'elle me disait, elle ajouta

Elle : Si Momar entretient une quelconque relation avec toi, j'ai le droit de savoir. Je ne peux m'imaginer amoureuse d'un infidèle

Amoureuse elle a dit ? De Momar ? Mon Momar ? Elle doit etre en train de plaisanter la rassurez moi ! Ou de me la faire a la Mina ? Elle a l'air beaucoup moins agressive et mature qu'elle cependant

Moi : Vous parlez de Mr Diop ? Vous êtes sure vous êtes ensemble ?

Elle : Oui Mr Diop le DRH, celui dont plusieurs filles dans cette compagnie aiment. Il m'avait pourtant promis de ne pas jouer avec mes sentiments...

Elle ne peut pas être sérieuse la !! Nooon ce n'est pas vrai. Elle doit mentir. Il le faut ! Il faut qu'elle mente. Momar n'a pas pu nous tromper toutes les deux comme ça ? Pas le Momar qui y'a a peine trois jours me serrait a m'étouffer contre son frigo ?!

Il n'oserait pas me faire ça. Pas après ce que Mansour et Awa m'ont montré. J'étais immobile, mon classeur et quelques documents à la main, oubliant complètement Mr Ba.

Elle (les larmes aux yeux) : C'est le destin qui a voulu que tu te trouves là au moment même ou je pensais venir te demander en personne.

Moi (dégoutée) : Oui, on ...on..est ensemble depuis une semaine

J'avais espoir qu'elle mente mais on ne dirait pas, pas avec les larmes aux yeux et quelque chose dans son comportement me le disait qu'elle ne me mentait pas.

Pourtant je le désirais si fort, si fort qu'elle me mente...

Elle s'attrapa la bouche comme si elle venait d'entendre la pire nouvelle de sa vie. Puis un regard méchant et coléreux commença à apparaitre progressivement sur son visage

Elle : Le salaud ! Il s'est joué de moi ! Il se moquait de moi alors que rien que le samedi il me disait des mots doux, que je suis la seule, qu'il ne pense qu'à moi ...

Moi : QUOI ? SAMEDI ?

J'ai crié sans m'en rendre compte. Momar ? Mon Momar ? C'est tout ce que je répétais encore et encore. Je n'arrivais plus à penser, à réfléchir, pire, à être en colère. Il était avec elle samedi c'est pourquoi je n'ai pas eu de ses nouvelles toute la journée. Les larmes commencent à monter et pour les repousser, je m'agrippe fort à mon pantalon.

Elle : Dans le même service en plus ! Putain il va m'entendre ce salaud

Moi : Depuis un an tu as dit ?

J'avais besoin de reposer cette question tellement j'étais dépassée.

Je descendais tranquillement exécuter une tache, loin d'imaginer ce qui m'attendait. Je n'ai jamais au grand jamais cru que Momar était de ceux-là... Normal, je le connais depuis si peu. Il a bien caché son jeu ...