Partie 19

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Il était assis à nous fixer maintenant sans rien ajouter a ce qu'il venait de dire.

La honte, l'embarras, l'incompréhension, que de sentiments qui se succédaient sur son beau visage, son beau visage de menteur, de trompeur et d'infidèle.

Je ne pouvais m'empêcher de le dévorer des yeux et cela me faisait encore plus mal que la trahison : Le fait que je n'arrive point à enlever mes yeux de son visage, pas à le regarder aussi méchamment que je voudrais.

Quand il a dit ''c'est toi que je veux'', Abi cria jusqu'a ce que tout le monde se retourna puis se rua sur Momar pour lui donner des coups

Abi: Salaud, salaaaaud

J'étais assise, interdite et me demandant si je rêvais ce scandale ou non. Momar attrapait ses mains afin qu'elles ne l'atteignent pas et elle se débattait mais ne parvenait point a se libérer leurs forces physiques n'étant pas les mêmes.

Abi (qui pleurait a chaudes larmes): Tu n'es qu'un hypocrite Momar et je me sens bête, bête, d'avoir avalé tes paroles, de n'avoir jamais douté de toi.

Toutes les tables s'étaient arrêtées de manger et nous regardaient, même les serveurs ne bougeaient pas, occupés a savourer le spectacle.

Momar: Calmes toi stp. Je...

Elle ne le laissera jamais terminer.

Abi: Et devant moi tu dis que tu la veux elle? Le pire tu sors avec deux en même temps! Tu as profité de nos naïvetés. N'as-tu pas honte ? Deux dans le même bureau ? Et le pire, comment t'es resté zen quand tu nous avais toutes les deux au restaurant ! T'es un pro en fait toi !

Tout le temps de sa tirade, il était resté de marbre, ayant la décence de baisser la tête, attrapant toujours ses mains. Je n'avais encore rien dit.

J'étais comme paralysée et c'est là que je réalisai vraiment que celui que je vous décrivais avec tant de passion (je ne peux dire le mot commençant par A), celui qui me faisait perdre contrôle d'un simple regard était en fait comme tous les autres...

Abi (en colère) : Bien sur tu ne peux rien dire ! Tu ne peux pas. Toi Momar, bilay je ne te pardonnerai jamais d'avoir brisé mes rêves. Si tu pensais que j'allais faire comme ces filles qui s'en prennent à l'autre copine c'est que tu ne me connaissais pas vraiment.

Le serveur revient
Serveur : Madame vous voulez commandez maintenant ?

Il essayait de la calmer mais ce n'était pas le moment. Abi était déchainée et rien ne pouvait l'arrêter jusqu'a ce qu'elle finisse ce qu'elle avait a dire.

Abi : Monsieur je vous demande quelques minutes encore svp. On va manger ne vous en faites pas ! Quant a toi (a Momar) lâches moi! Toucher ta peau me dégoute je ne te toucherai pas, lâches moi! Momar la lâche, lève les yeux et les pose directement sur moi qui ne pipais mot jusqu'à présent. Que voulait-il que je lui dise ? C'est clair non ? J'avais tellement mal que je ne voulais pas parler même si j'étais venue pour ça. Il continue de me fixer de ce regard, qui malgré moi me faisait battre mon cœur. Je n'y pouvais rien.

Abi : Big LOL tu ne peux rien dire jusqu'à présent ? Tant mieux parce que tu sais quoi ? Nous ne demandons pas d'explications. Tu as eu la dignité d'avouer et ça c'est tout ce qu'on attendait de toi. Je comprends maintenant pourquoi tu insistais tant que cette relation soit hors du bureau et qu'on ne le dise a personne soit disant ça parle dans la compagnie. T'avais juste peur que Zahra l'apprenne. A cause de toi, je me suis éloignée de toutes les commères du bureau pour que rien ne gâte cette relation qui n'était qu'une mascarade!!

Elle le regarde, les larmes toujours coulant sur ses joues et même si je ne savais pas qu'elle sortait avec lui, je me suis sentie coupable d'avoir ''brisé ses rêves comme elle dit.''

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant