Partie 42

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Je relis le message, interdite. Non mais pourquoi ce message? Comment a-t-il fait pour savoir que j'ai vu Baba en premier lieu avant de parler de ce qui s'est passé. OMG...je ne sais même pas quoi dire alors que je lui avais promis de ne pas le revoir. Il y'a quelques instants, je pensais que rien ni personne ne pourrait me gâcher mon bonheur de ce moment passé avec lui.

Je commence à paniquer car je ne savais vraiment pas quoi faire sur le coup. Avouer ? Impossible ! Faut que je sache d'abord ce qu'il sait.

Moi: Pourquoi? Qu'est ce qui se passe?

Je lui envoie ce message, comme je ne pouvais pas lui demander ouvertement comment il a fait pour savoir qu'on s'était vu, mais apparemment il ne se laissera pas faire facilement. Je reçois une réponse immédiate.

Momar : Réponds stp. Tu avais promis de ne plus le revoir, donc j'aimerais vraiment savoir ce qui c'est passé Zahra!

Il ne manquait plus que ça! En plus tout allait si bien aujourd'hui ! Je lui ai demandé si on pouvait se voir parce que je ne pouvais lui fournir aucune explication par message.

Momar: Donc il s'est vraiment passé quelque chose...

Moi : Ce n'est pas ce que tu crois. Non il ne s'est rien passé du tout ! Stp, retrouves moi à ta voiture, c'est presque l'heure de rentrer.

Momar : Non je travaille. On se verra à la descente

Ce message est si froid que je sais déjà qu'il n'est pas du tout content. Je passe le reste de l'aprèm à stresser à propos de ce que Momar savait et surtout d'où il tenait ces informations.

A la descente, je vais me recoiffer et je descends, toujours aussi stressée. Ce qui ajoutait à ce stress, c'est le fait que je ne sache pas comment me comporter, quoi répondre si jamais Momar me demande pourquoi j'avais revu Baba et pourquoi je l'ai laissé m'embrasser. Et puisque j'étais avec Mr Niang à prendre des notes pendant une réunion téléconférence, je ne pus joindre Myriam pour demander conseils.
Momar m'attendait déjà, assis dans sa voiture à lire des journaux mais je savais qu'il faisait semblant de pas m'avoir aperçu et qu'il essayait de se donner l'air sévère en ne m'accueillant pas avec un sourire comme a son habitude. Je rentre et m'assoit sur le siège passager sans qu'il ne bouge d'un pouce ou même tourne la tête vers moi.
Soit ce reportage sur le premier ministre en visite à Paris est très intéressant au point qu'il ne remarque même pas ma présence, soit j'ai tout simplement raison.

Moi : Momar qu'est ce qui se passe ?

Il referme doucement son journal, le pose sur le siège arrière et se tourne vers moi. Et comme une vraie idiote, la première chose que je pensai c'est ''qu'est-ce qu'il est sexy quand il est énervée !'' Il me regardait comme s'il résistait difficilement à l'envie de m'étrangler.

Momar : Tu as revu Baba Zahra ?

Moi : ...

Je ne m'étais pas assez préparée pour cette confrontation. Même pas assez, mais pas du tout plutôt.

Moi : Qui t'a dit que je l'ai vu?

Momar : La n'est pas la question Zahra !!

Il baisse d'un ton

Momar : Vous faisiez quoi ensemble ?

Moi : Il passait par chez moi et m'a dit de sortir. Mais je lui ai dit que je suis avec toi et que tu n'aimais pas cela. Il a compris et on ne se reverra plus.

Je ne sais pas d'où ce mensonge m'est venue ce jour-là. J'ai dit la première chose qui m'est venue à l'esprit et oui je sais, je n'aurais pas dû mentir ! Ce n'était pas la bonne solution mais il ne comprendrait jamais si je lui expliquais que Baba m'a embrassé sans que je ne m'y attende et que je n'ai pas voulu.

Tel que je connais Momar, si je lui dis la vérité ça va créer des histoires. Sur le coup, je me suis dit que ce mensonge était une bonne idée. Seulement, je ne savais pas que le mensonge rattrape toujours...

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant