Partie 48

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Je regarde Mr Niang avec des yeux suppliants mais il m’ignore et rentre dans son bureau. Comme s’il pouvait comprendre ce qui se passait entre Momar et moi ! Je vous avoue que je meurs d’envie de le voir, j’en rêve depuis que je l’ai envoyé promener devant chez moi, mais je ne me suis pas préparée à le voir, pas aujourd’hui, pas maintenant. J’ai peur de le revoir, et même si je ne veux pas me l’avouer, je sais pourquoi je suis si effrayée à l’idée de le revoir.

Je relève les yeux pour voir tous mes collègues qui m’observaient. Je devais surement faire des grimaces ou parce que je ne bougeais pas alors que Mr Niang m’avait envoyé. Ami me prend par la main et on sort 

Ami : Je vais y aller à ta place t’inquiètes, je sens que tu n’es pas prête 

Ami savait tout et me reprochait d’avoir laissé filer Momar, tout comme Myriam. J’étais soulagée qu’elle veuille y aller à ma place. Je lui saute au cou

Moi : Merciiii Ami tu ne sais pas le service que tu me r

…… : Bonjour mesdames

Cette voix me pétrifia sur place. Moi qui le fuyais, complotant avec Ami, le voilà qui était la ! J’étais de dos et c’est avec résignation que je remarquai que mon cœur battait comme si j’avais fait quelque chose de mal, j’avais aussi mal au ventre subitement. Je me retourne, ne pouvant piper mot tandis qu’Ami le saluait

Ami : Bonjour Mr Diop

Momar : Je t’ai dit de m’appeler Momar. 

Ami: Je suis contente de vous voir de retour, vous nous aviez manqué

Momar (souriant chaleureusement a Ami): Tu peux me tutoyer aussi tu sais

J’avais du mal à respirer et je savais que je n’arrivais pas non plus à arracher mes yeux de lui. J’étais tellement contente de le voir que je me retenais de courir et me jeter dans ses bras, un vrai combat intérieur qu’aucun des deux ne soupçonnait. 

Si je pensais que je l’avais oublié ne serait-ce qu’un peu, je viens de voir que je me suis leurrée a un point! Je me suis mentie a moi-même comme si j’étais une enfant. Il me regarde, me souriant gentiment, me souriant comme a une collègue, pas comme la fille qu’il aimait. Il était plus grand que dans mon souvenir, plus beau. Avait-il passé ses congés à aller à la gym ?

Momar : Bonjour Zahra, tu vas bien ?

Moi : Oui merci et toi ?

Momar : Je vais bien

Sans plus m’accorder un regard, il s’avança dans le bureau de Mr Niang, portant des documents. Je respire un grand coup et me dirige vers les toilettes.

Ces petites retrouvailles étaient plus dures que je ne l’avais imaginé. Mon cœur ne s’arrêtait pas de battre alors qu’on s’était vu juste une minute. Il n’était même pas venu pour moi, arrêtes Zahra arrête ! Rappelles toi de tout ce qu’il t’avait fait ! 

J’essayais de me convaincre, de m’encourager mais une grande partie de moi ne pouvait s’empêcher de rêver. 

Ami : T’es bouleversée, même lui il l’a remarqué

Moi : J’ai pourtant tout fait pour paraitre normal.

Ami : Tu ne pouvais pas ma chérie, tu ne l’as pas vu depuis deux mois et le pire c’est qu’il est encore plus sexy. Oh Mr Diop il va nous tuer! … Enfin Momar…

Je la fusille du regard

Ami : LOL ne sois pas jalouse allez. Il n’arrêtait pas de te regarder

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant