Partie 50

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Je n'attendais qu'une chose : Qu'il pose enfin ses lèvres sur les miennes.

Pour toute réponse, je resserre mon étreinte autour de son cou et le regarde. Le fait que je sois assez petite de taille et fine lui permet de me soulever de terre chaque fois que ça lui chante.

Momar : Tu ne dis rien ?Je secoue la tête en signe de dénégation

Il me sourit et je fonds, littéralement. Il fait un bisou sur le front puis me laisse retomber. J'ouvre des yeux ronds, stupéfaite par la tournure de ce qui était censé être l'une des étreintes les plus passionnées qu'on n'ait jamais vécues tous les deux.

C'est tout ? Un bisou sur le front ? Je garde le silence, ne sachant quelle attitude adopter

Momar : Je voulais juste confirmer que tu m'aimais toujours

Ce type est le plus grand salaud que j'ai jamais vu de ma vie ! Il m'a tendu un piège et au lieu de l'envoyer paitre, j'y ai foncé tête baissée. J'allais l'insulter de tous les noms d'oiseaux que je connaissais avant de sortir en trombe de son bureau quand il me dit :

Momar : Alors bébé on se marie quand ?

Je ne pus empêcher ce large sourire de fendre mon visage. Je ne l'ai même pas fait exprès pour tout vous dire, c'est juste que je ne m'attendais tellement pas à cette déclaration de sa part!

Mon ressentiment, ma colère et ma rancune ont fondu comme neige au soleil. A croire que ce n'était pas moi qui disais ne plus vouloir de cette relation à cause de son manque de confiance et sa mauvaise attitude envers moi. Ce qui est d'ailleurs toujours un problème, mais pour le moment, c'est le ''on se marie quand bébé'' qui emplissait mes pensées et je refusais de penser à nos problèmes. Je voulais juste savourer le moment présent. Il s'avance et met ses bras autour de ma taille

Momar : Je te demande pardon pour tout mon amour, j'ai été idiot et je reconnais que je me suis mal comporté. Ne crois pas que je n'ai pas confiance en toi au contraire, mais c'est la jalousie en moi qui a parlé. Ça m'a tellement tué de t'imaginer avec un autre que j'ai parlé sans réfléchir. On oublie ? Stp?

Je sentis les larmes monter et couler le long de mes joues sans que je ne m'y attende. J'ai tout fait pour les retenir, en vain et moi-même je ne comprenais pas pourquoi je pleurais.

Je pense que c'est parce que j'avais eu si peur de le perdre ! Si peur qu'il m'ait abandonné, qu'il ait renoncé à moi parce que je l'avais rejeté. Il va chercher un mouchoir puis essuie mes larmes qui coulaient de plus belle

Momar : Chuuut c'est bon bébé ne pleures plus. Je ne voulais pas te faire du mal pardonne moi

Il croyait que je pleurais parce que je souffrais à cause de ce qu'il avait fait. Il n'a rien compris lui, rien du tout

Moi : J'ai eu si peur de te perdre Momar. T'étais si indifférent lorsque tu m'as revu que j'ai cru que tu ne voulais plus de moi

Momar (me caressant les cheveux) : Mais non je le faisais exprès, je voulais savoir si tu tenais toujours à moi. Je t'ai laissé tranquille ces deux derniers mois pour que tu te calmes et que tu oublies ce que j'avais fait. C'est Fabi qui m'a conseillé de te laisser du temps lorsque je suis allé la trouver le jour où tu as rompu. Tu penses que j'allais accepter comme ça de te laisser partir ? Je t'aime Zahra et j'étais sérieux quand je te disais que je voulais que tu sois ma femme.

Mes larmes qui s'étaient taries recommencèrent à couler de plus belle. Je me jette dans ses bras et le serre fort, ne voulant plus le lâcher.

Moi : Je t'aime Momar, je t'aime trop

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant