Partie 40

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Myriam : Qu'est-ce qu'il y'a ? Je vois la tête que tu fais et je sais que ce message n'augure rien de bon.

Moi : Franchement, je suis dépassée par les évènements la ! Vas-y conduis ou tu veux mais faut qu'on se pose j'ai trop de choses à te dire tu n'y croiras pas.

Elle s'exécute sans m'obliger à me confier tout de suite. En fait, j'avais besoin de calme pour réfléchir et elle l'a bien compris. Qu'est-ce que Baba essaie de me faire la ? C'est quoi ces histories de sentiments ? Je pensais que ''cette période de confusion'' comme j'aime l'appeler était passée!

Oui j'avais senti quelque chose mais pour ma part, c'était juste parce que Momar me manquait et que j'avais besoin de me rapprocher de quelqu'un. Ce n'était surement pas parce que j'avais ressenti des sentiments réels pour lui. Non, non et non ! Quand je me lève c'est à Momar que je pense, quand je dors c'est à lui que je pense. Je l'ai aimé sur le coup, juste en posant mes yeux sur lui. Oui c'est fou mais c'est vrai. Baba doit le savoir. Je n'ai peut-être pas été très claire, mais si j'ai redonné une autre chance a Momar malgré sa lâche duplicité ,c'est parce que je ressens quelque chose de vrai pour lui.

Myriam se gare au premier coin qu'elle trouve, un endroit réputé pour ses croissants, et situé en plein centre-ville. On s'installe et sans tarder, je lui raconte les deux propositions de mariage de Momar, ma rencontre avec Baba et son message. Elle saute sur moi et m'enlace de ses bras

Myriam : Tu vas te marieeerrr !!!! Je suis trop contente mais avant ça, parlons d'autre chose...

Elle fit une pause voyant la gérante s'approcher de nous.

Myriam : Woaaaa Zahra non mais quelle vie !! Tu ne dois pas t'ennuyer hein ! Moi à part les nausées du matin et mes envies changeantes, je n'ai rien à te raconter. Puis plus sérieusement

Myriam : Franchement je suis moi-même dépassée par les évènements ! Pourtant il ne doit pas y avoir de confusion

Moi : Tout à fait ! Il n'y a pas de confusion du tout la crois-moi ! Je suis juste surprise que Baba me dise ce genre de choses alors que je lui ai appris avoir repris avec Momar.

Myriam : Il n'arrive pas à les réprimer et surement qu'il se dit qu'il peut te faire changer d'avis. Comme je t'avais dit, je les aimais bien tous les deux mais c'est ton choix qui compte. Et si c'est Momar bah c'est lui c'est tout ! Je le trouve bien lui aussi...seulement j'ai peur qu'il te fasse du mal.

Moi : Une partie de moi à cette même peur la, mais je ne vais pas pour autant y céder et le laisser me filer entre les doigts quand même!

Myriam : Non bien sûr que non. Donnes lui le bénéfice du doute, allez essayons d'y croire. Il te parle de mariage que diable ! Il veut t'épouser ça veut tout dire je pense. A partir de cet instant, je lui fais entièrement confiance. Je vais juste le menacer avec le frère de ma mère c'est un militaire. Tu me donnes la permission ?

Moi : Lol avec plaisir ! Dis-lui d'emmener son flingue et de le mettre bien en évidence

Myriam : Mdr comptes sur moi

Moi : Quand ce n'est pas une tante c'est un oncle. Décidément y'a tout dans ta famille

Myriam : Mon cousin à pleins d'amis agresseurs et criminels si tu veux aussi je les appelle

J'étais morte de rire

Moi : Non c'est bon juste le militaire...pour le moment

Myriam : En effet, c'est mieux.

Moi : Aziz il a eu une sacrée femme dis donc !

Myriam : Il le sait c'est pourquoi il me chouchoute. Un faux pas et je dis a deux ou trois des agresseurs de l'attendre au coin de la rue.

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant