Partie 67

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Je reste immobile tandis qu’il se tenait devant moi, l’air soudain arrogant

Momar : Tu crois que je n’ai pas remarqué ton petit manège depuis hier ?

Moi: ...

Il se retourna pour aller fermer la porte et j’en profitai pour me relever

Moi : Quel manège ? De quoi parles-tu ?

Momar : Pas de ça avec moi Zahra.

Momar: Tes habits courts et tes défilés incessants tout ca pour m'exciter. Eh bah ca a marché. Contente?

J’avais eu l’intention de courir me réfugier dans le salon, mais tandis qu’il s’avançait vers moi, j’étais comme tétanisée, assise sur le lit, ne pouvant bouger. En avais-je même envie ?

Et cette facon de me parler... Cette arrogance, ce ton sur et insolent... Ca ne m'a jamais agacée, bien au contraire. J'ai toujours trouvé ca trop sexy.

Il s’approcha jusqu’à n’être qu’à un centimètre de moi. Puis sans crier gare, il me repoussa sur le lit et se coucha sur moi. Et comme si je n’attendais plus que cela, je me serrai plus contre lui, oubliant tout d’un coup tout mon ressentiment à son égard.Je m’agrippe à son cou, savourant pleinement cette étreinte, caressant sa tête.

Momar (entrelaçant nos doigts) : Tu m’as fait vivre un enfer ces derniers jours bébé. Je devenais fou. Content que tout ceci soit terminé.

Il se repencha vers moi pour m'embrasser quand soudain quelque chose tiqua dans ma tête. Il pensait que ça en était fini ? Que ce baiser, auquel j’ai certes répondu avec avidité, allait tout résoudre ? Je me dégage et il me laisse me lever, étonné.

Momar : Zahra ?

Moi : Pourquoi ne vas-tu pas chez ta future seconde femme ?

Il resta bouche bée une seconde puis éclata de rire

Momar : Quoi ? Je t’ai déjà dit que rien ne s’est passé. Arrête de faire l’enfant maintenant

Moi : Pourtant elle m’a dit que tu avais demandé sa main

Il se releva subitement, prenant un air menaçant

Momar : TU DIS QUOI ?

Moi : Oui ! Ta maitresse m’a envoyé des messages pour me demander de devenir amie avec elle parce que tu avais été demandé sa main

Momar : Et tu y as cru ?

Moi : Je ne sais que croire Momar !

Non, je n’y croyais pas une seule seconde, il n’oserait jamais le faire. Aziz va le bouffer cru.

Momar : Ok lève-toi tout de suite.

Je lève un sourcil, me demandant ce qu’il voulait dire par ‘’lève-toi’’

Momar : HABILLE TOI TOUT DE SUITE ON VA TIRER TOUT CA AU CLAIR

Il hurlait et je ne l’avais jamais vu aussi énervé. Momar s’énerve rarement, vraiment rarement

Moi : Tu veux aller où ?

MOMAR : CHEZ CETTE FOLLE ! J’ai cru, Zahra, qu’en tant que mari, j’aurai eu droit au bénéfice du doute. Mais non. Tu n’as pas arrêté de m’accuser. J’ai beau m’excuser pourtant. Oui c’était idiot de lui avoir parlé, de l’avoir vue sans te le dire mais ce n’était que pour qu’elle te fiche enfin la paix. Je savais que tu n’étais pas totalement en confiance quand on s’est marié mais ca, c'est de trop.

Voyant que j’ouvrais la bouche, choquée que Momar ait deviné ces sentiments et doutes que j’avais si soigneusement cachés à l’intérieur de moi avant et au tout début de notre mariage.

Coup de foudre immediatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant