Partie 1: La naissance de la Libellule

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Je suis une jeune femme d'une vingtaine d'année.  Dû moins, je crois.  Tout ce dont je me souviens c'est, d'une part, le visage d'une femme avec un sourire magnifique, de doux yeux noisettes et des cheveux longs et ondulés.  Je crois bien que c'était ma mère.

Je crois que mon père était grand, bronzé, musclé aux cheveux noirs avec un tempérament électrique.  Toute fois, je me vois assise sur lui à l'écouter me raconter des histoires qui était d'une importances capitales pour lui mais sans but pour moi.

J'étais toute jeune quand un homme à la barbe blanche bien taillée est venu me chercher sur ma montagne.  Je me souviens que la femme aux doux yeux pleurait à chaude l'armes et que l'homme aux histoires était fière de moi.  Pourquoi? je ne le sais pas.  

L'homme avec la barbe blanche m'emmena sur un cheval tout aussi blanc que sa barbe.  Il avait des yeux noirs de jais et une armure gravée d'un étrange insecte en or sur le torse.   Sur ma montagne, j'en voyais beaucoup des insectes mais pas comme celui qui est brillant d'or.  

Il ne me parla pas du voyage qui dura une éternité pour la petite fille que j'étais.  Il me fît manger, boire et remonter sur sa monture pour continuer à aller on ne sait où.

J'étais terrifiée de partir si loin de chez-moi.  Et je pleurais à chaudes l'armes.  Jamais il ne me parla. Ni ne me consola.  J'étais toute seule avec un inconnu pour la première fois de ma  vie.

Je me posais tellement de questions mais quand je lui en faisais part, il me regardait bizarrement avec ses yeux noirs et détournait le regard quelques instants après.  Jamais je n'ai eu si peur.

Je finis par me faire une raison et fis comme lui, je me tus.   

Par un soir glacial,  je vis à travers le brouillard de neiges, une montagne qui ressemblait à la mienne mais il y avait un grand bâtiment en son centre dans une clairière.  C'était énorme et lugubre. Pour la première fois,  depuis plusieurs semaines de voyage, l'homme barbu me parla.

- Te voilà maintenant dans ton nouveau chez-toi.

- C'est quoi cet endroit?

Plus aucune réponse ne sorti de sa bouche blanchie par la neige.  J'avais très froid mais j'avoue que je n'avais qu'une envie à ce moment là, c'était de dormir dans un bon lit chaud et d'avoir de la bonne nourriture à manger.  Lugubre où pas, j'avais hâte d'arriver dans cet endroit que j'appris plus tard qu'on appelait le MANOIR.

Arrivée au MANOIR, je fus pris en charge par des femmes très belles et chaleureuses.  Enfin, je me suis dit que finalement, j'allais avoir des réponses.  Les femmes m'ont lavées, fais mangées et données a boire. Je sentis aussi tôt que quelque chose clochait.  Je ne pouvais plus bouger ni parler.  J'étais étourdie mais pas malade.  J'étais comme paralysée mais je n'avais pas peur.  

Je senti qu'on me pris pour m'emmener dans une salle avec des mûrs complètements noirs.  Au centre de la salle, il y avait un hôtel avec gravée dessus l'insecte bizarre que j'avais vu sur l'armure du barbu muet.  On m'y déposa et on attacha mes mains et mes pieds avec une corde de Manille.  On me découvrit le ventre et on me mit un bâton dans la bouche.  

- Tu pourras mordre la dedans quand tu auras mal.

Je ne savais pas du tout ce qui m'arrivais.  Je ne savais pas non plus qui m'avait dit ça.  Tout ce que je savais, c'est que j'allais vivre une grande douleur.

- Il faut qu'elle reste consciente.  Il faut qu'elle ressente tout.  Ne la laissez pas perdre connaissance.

On resserra les cordes pour ne pas que je bouge et je vis une personne approcher avec un couteau, des aiguilles et un pot.  Qu'est-ce qu'il y avait dans ce pot?  Et pourquoi des aiguilles?

Ça dura des heures.  Une des pires tortures que je vécu à cet âge-là.  Quand je perdais conscience ne serais-ce que quelques secondes, on m'envoyait de l'eau glacée sur mon corps et le visage pour me réveiller.  On me disait de rester réveillé mais j'avais tellement mal.  Je mordais le bâton si fort que j'avais des éclisses de bois dans la bouche.  Enfin, on me dit que je pouvais me laisser aller.  Que je pouvais dormir maintenant.  On me détacha et me donna un liquide vert qui me fit me sentir comme sur un nuage.  J'entendis les ombres me féliciter.

- Bienvenue parmi nous Odonata.  Petite Libellule...

Et je tomba endormie. 





La Libellule (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant