La Libellule (terminé)

Partie 12: Le dossier

Je suis encore sous terre et le con, Ragdal, est disparut comme il était apparu. Non je ne le porte pas dans mon coeur mais il m'a quand même montré quelques trucs intéressants. Être dans un trou caverneux avec le décor qui jure un peu me rend clostrophobique. Bien sûr, personne ne m'a donné l'info de comment sortir d'ici... Je visualise la porte par où je suis entrée et la place où les deux énergumènes étaient placés. Je me dirige à l'emplacement des deux hommes et je commence à tâter près des murs si il n'y aurait pas un passage secret. De toute manière, j'ai encore la clé et je peux ouvrir la grande porte mais peut-être pas la trappe du passage secret près de la fontaine. Ils ne sont pas passés par la porte eux alors je devrais être capable de sortir par la même place qu'eux.

Après vingt minutes à m'érafler le bouts de doigts sur la roche, je finis par me trouver vraiment cruche et me dire que je devrais retourner essayer la grande porte avec ma clé. Près de ma position, il y a un banc en pierre lisse. Comme la salle est ronde, il y en a tout autour. Un flash me vient. J'imagine facilement comment la victime devait se sentir couchée sur cet hôtel avec tout un public qui la regarde car je l'ai vécu mais j'avais été anesthésiée alors mes souvenirs sont flous.

Je finis par m'asseoir sur le banc près de moi et je m'étire pour enlever mes courbatures. Je prend la clé de mes poches et je l'examine à la lumière des chandelles. Leurs positions sont en hauteur alors je lève la clé pour mieux l'examiner et je l'échappe de mes mains pour la perdre en arrière du banc de pierre. Merde! une clé si grosse ne s'échappe pas des mains comme ça bordel! Je suis tellement maladroite. Je me relève pour aller chercher la clé en arrière et au même moment, je sens quelque chose qui se relâche en dessous de mon pied. Je sens de l'aire venir sur ma gauche et je vois une clarté sur la roche mouillée. De la place ou je me tenais quand je parlais au deux hommes, je ne pouvais voir comment ils s'y étaient pris pour sortir mais là, rien de bien magique la dedans mais c'est quand même ingénieux. Je regarde en dessous de mon pied et vois un coin de la tuile qui sert de bouton pression. Il fallait le savoir car en le lâchant, je ne vois rien qui pourrait m'indiquer que c'est ce coin là qu'il fallait enfoncer.

Je vais reprendre ma clé et je me faufile dans le passage. Il n'y a pas de marche et c'est très humide. J'ai encore ma lampe de poche alors je l'allume et je commence à monter la rampe. Un bruit sourd me fait me retourner sur moi-même et je vois que la porte secrète se referme toute seule. Je continue de monter et à un moment donné ça devient un couloir plat. Je continue dans le couloir car je ne peux aller nul part ailleurs et je finis par arriver au bout. Je braque ma lampe sur le mûrs du fond et je vois une serrure caché par les joints des pierres empilées. Si les personnes qui ont fait le tunnel voulaient que se soit dur à trouver et à ouvrir bien ils se sont gourés. C'était trop évident. Mais bien sure, ça ne devait que servir à sortir...

J'arrête de penser et j'introduis la clé dans le trou et tourne vers la droite. Rien ne se passe. Pas vrai, comme dans la fontaine... Je soupire à en fendre l'âme et tourne vers la gauche en poussant et là, j'entend un déclic. Je pousse la porte de pierre et je finis par sortir, enfin, de là.

Je suis toujours dans le jardin mais je suis à gauche de la fontaine. J'examine l'extérieur pour ne pas me faire repérer et je pousse la porte pour cacher l'emplacement. J'ai toujours la lampe de poche en main et je décide de la garder. Bon je dois me rendre à mon bureau sans me faire voir. Je regarde par les fenêtres autour du jardin et je ne vois personne, même pas les gardiens. Je me rend à la porte vitrée, l'ouvre et me faufile à l'intérieur du hall pour me rendre à mon bureau.

Je me rend à mon bureau sans anicroche et je finis par m'asseoir à hyper ventiler comme un tracteur car l'adrénaline est encore au max. J'ai été élevé à faire face à des situations comme celle-là mais je ne suis pas comme le MANOIR veut. Et pour ma première mission, ce n'est pas le top. J'espère seulement que ça ne sera pas plus compliqué que ça.

J'ai le dossier en main et le dépose sur mon bureau. Je finis par l'ouvrir et examine les pages une par une. État de compte, commandes passées, commandes en traitements, listes d'articles ...

Toc toc toc...

- Mamzelle Anna? Je voulais vous signaler que votre heure est passée...

En entendant les coups à ma porte de bureau, je referme le dossier comme si je commettais un délit grave. C'est peut-être la cas d'ailleurs! Je ne sais pas de quoi j'ai l'aire après être entré dans le tunnel mais je regarde Billy et j'ai l'aire vraiment coupable.

- Vous vous sentez bien mamzelle? Vous avez l'aire d'être passée sous un train?

Merde! dire une fausse vérité ou vrai mensonge?

- Oui Billy je vais bien pas inquiétude. Je suis allée près de la fontaine et j'ai perdu ma clé dedans alors j'ai du la récupérer.

- Mais qu'est-ce que vous faisiez dans le jardin?

Oupsss!! J'avais pas pensé à ça. Il faut que je me sorte de ce foutoir là.

- Vous savez Billy, la soirée est tellement belle que je suis allée en profiter un petit 10 minutes. Vous m'en voulez beaucoup?

Je cligne des yeux très fort en priant un dieu inconnu et me croisant les doigts et les jambes pour que toute la chance possible soit de mon côté. Je ne suis pas superstitieuse mais au cas où ça marcherait...

- Vous avez une âme de romantique mamzelle Anna. Vous savez, quand vous trouverez votre homme, il sera très chanceux. Me dit Billy en me faisant un clin d'oeil. Il me sourit et rajoute:

- Venez, je vous raccompagne.

Je prends le dossier me lève et lui passe un bras en dessous du sien. Je le complimente sur son assiduité au travail et je le flatte dans le bon sens. Il est tout fier et approuve ce que je lui dit. Il me reconduit à la porte d'entrer du parlement et me souhaite bonne soirée en vrai gentleman. J'ai réussis à sortir le dossier sans me faire poser de question alors là, je suis géniale.

- Une tape dans le dos à Anna. Me dis-je en allant prendre mon bus et souriant à pleine dents et fière de mes prouesses.

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L'homme en noir la voit sortir et la suit de loin. Elle est trop insouciante. Elle devrait se méfier de tout et de tout le monde. C'est à se demander comment elle a perçu les enseignements qu'elle a reçu. Il sourit quand même devant cet innocence. Elle est tellement belle et lui tellement fier...

Il ne doit pas la perdre de vu pour son bien. En bon père, il se doit de protéger sa petite fille...

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Bonjour à tous,

Merci beaucoup de me lire et de continuer à suivre cette histoire. Je sais que les premiers chapitres sont souvent longs car il faut beaucoup d'explications pour une histoire bien formée mais je vous promet que l'action s'en vient. Je veux savoir si vous aimez ce que je vous écris ou si je suis à côté de la track mais j'ai besoin de vos commentaires pour prendre la bonne direction dans cette fiction. J'adore écrire en me disant que vous êtes impatient d'avoir la suite . Alors merci d'avance pour tous ce que vous me donnerez comme feedback. Bonne lecture et au plaisir de vous lire :)

Vicky