19.

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Day too soon, Sia.

"-C'est bon Harry ça fait trois heures que t'es là dedans!

-Je t'emmerde Gem'

-Maman t'attend pour accueillir les invités.

-Ouai j'arrive!

-Dépêche toi il est là!

-QUOI!?"

Je sors en trombe de la salle de bain et manque de trébucher dans les escaliers. Gemma et ma mère sont hilare devant la porte alors que je leur lance un regard noir. On a beaucoup parlé en famille, je crois qu'ils sont content que j'aime enfin quelqu'un que ce soit un homme ou une femme, ils sont peut être absent  mais ils m'aiment et quand j'ai besoin d'eux je sais que je peux compter sur eux.

"Maintenant que tu as finis tu vas pour voir m'aider mon chéri."

Ça fait dix minutes que je suis prêt à vrai dire mais je voulais être parfait. Comme c'est férié aujourd'hui pour Thanksgiving, je n'ai pas pu le voir en cours et je m'impatiente de passer cette soirée avec lui. J'ai passé la mâtiné avec mes parents et ma sœur comme quand nous étions petits. L'après-midi on a préparé la maison pour recevoir, toujours en famille. Ce genre de moments m'avaient manqués et pour l'instant cette journée est parfaite.

Je l'attend en costard sur le perron. Je me fou complètement des autres invités, je leur dis bonjour et les laisse entrer, c'est lui que je veux voir. Ma sœur est dans le jardin avec mon père et ma mère et moi nous occupons des personnes qui affluent peu à peu. Une cinquantaine d'invités sont attendu ce soir, il est dix-huit heure cinquante-trois, je tresse complètement, j'ai peur qu'il ne vienne pas, qu'il est changé d'avis ou encore qu'il ne puisse pas se déplacer. Je stresse tellement que je ne remarque pas l'étreinte de ma mère qui me dit de me détendre. Le temps passe et je suis toujours devant la porte à faire les cent pas, il ne manque que quelques personnes avant que la soirée ne commence.

Il est dix-huit heure cinquante-six quand une silhouette franchit les grilles de la propriété, je la regarde intensément et réalise que c'est Louis. Je me précipite sur lui avant qu'il n'arrive à ma hauteur, il porte un costard noir avec une cravate qui lui va à merveille et ses cheveux sont relevés, un peu délavé mais très élégant. Je découvre son visage non meurtris pour l'une des rares fois et je ne peux m'empêcher de sourire, il est plus que magnifique, je crois qu'aucun adjectifs ne pourraient la qualifier tellement il est beau.

Il sourit timidement en baissant la tête mais je lui relève avec ma main pour connecter nos yeux. Depuis que l'on se connait, le regard est notre moyen de conversation, on arrive à comprendre l'autre et savoir ce qu'il veut dire en un simple regard. Mon pouce caresse sa joue tout en le fixant, il pose ses lèvres sur ma joue et sa tête contre mon cœur. Notre dernière étreinte remonte je crois lorsque je l'ai amené chez moi pour le soigner. Ce souvenir que j'aimerais effacer de ma mémoire alors je profite de ce moment et enroule mes bras autour de sa taille. Ma tête est posé sur la sienne et mes yeux se ferme, appréciant la sensation. Le temps s'arrête et plus rien n'existe autour de nous, c'est juste lui et moi, lui dans mes bras.

"Tu es magnifique en costard."

on se détache légèrement, je pose mes lèvres contre son front. Il vient de me complimenter et juste ça, faire battre mon cœur cent fois plus vite. Le sien aussi bat fort et je suis content de savoir qu'on ressent les même choses.

"Et toi alors? T'es sublime!"

On reste encore un moment à ce regarder, mes bras autour de sa taille et les siens sur mon torse. Je vois bien qu'il hésite et qu'il n'a pas l'air très rassuré mais je veux qu'il s'exprime lui et non que je le pousse alors j'attend. J'attend qu'il trouve le courage en lui et je pourrais attendre des jours s'il le fallait parce que je sais que ça en vaux la peine.

Suffering || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant