27.

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I hurt too, unfriended.

"-Bonjours Harry, comment vas-tu aujourd'hui?

-Comme hier et avant hier et les jours précédent..

-Il va se réveiller ne t'en fais pas. Sinon il serait déjà partie non?"

Je ne répond plus et passe une main dans ses cheveux châtains. Ils ont perdus leurs douceur et leur odeur que j'aimais tant. Une semaine qu'il est dans cet hôpital inconscient, une semaine que je me sens vide et sans émotions. Je vois les jours défilés sans amélioration de son état de santé au contraire, il a fait deux chutes de tensions et son cœur a faillit s'arrêter une fois. J'ai envie de lui hurler de se réveiller, que je ne peux pas vivre sans lui mais ça ne servirait à rien sinon de me faire virer du bâtiment et de ne plus le voir. Alors je me contente de le regarder dormir, je vois ses bleus et ses blessures se transformer et disparaître un peu plus chaque jours. Son visage est serein pour la première fois depuis que je le connais. Il est détendu et apaisé comme il ne l'a jamais été avant et c'est ce qu'il m'inquiète le plus je crois. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, j'ai peur qu'il ne se réveille pas et qu'il m'abandonne. J'ai peur qu'il ne veuille plus se réveiller. Je ne sais pas ce qu'il se passerait si ça venait à arriver. Je crois que je mourrais avec lui parce que je l'aime trop pour vivre sans lui, sans ses sourire, ses câlins si rare mais si agréable, sans ses yeux bleus qui au fil des jours se remplissaient de joie. Je ne pourrais définitivement pas vivre sans lui.

Le coach passe tous les jours ou alors c'est sa femme. Dès son admission ils ont essayés de contacter ses parents mais ils ont abandonnés il y a trois jours quand Franck leurs a expliqué que son père était mort et que sa mère était probablement l'auteur de sa présence ici. Je n'ai pas tout compris et je lui ai supplié de m'expliqué mais il n'en a rien fait et m'a répété qu'il le ferait lui même quand il se sentira prêt. Hier une nouvelle tête est entrée dans la chambre, une tête que je reconnaîtrais entre mille. C'est Marta, ma tante. Elle a été aussi étonné que moi de me voir ici, je lui ai dis que j'étais un ami de Louis mais elle ne m'a pas cru au début, j'ai ensuite appris qu'elle était son psy et encore une fois on n'a rien voulu me dire sur le pourquoi il avait tout ces problèmes. Elle m'a avoué que Louis ne lui avait jamais parlé et j'ai souris suite à cela parce qu'encore une fois je réalise qu'il n'est à l'aise qu'avec moi et ne parle qu'avec moi et les rares personnes qui m'entourent encore et en qui j'ai une entière confiance.

Je lui ai raconté quelques moments entre Louis et moi, des choses banales que je m'autorise à partager. Elle a voulu en savoir plus mais ce fut à mon tour de garder le silence, je ne veux toujours pas exposer notre intimité à lui et moi aux yeux des autres. Je garde tout pour moi. Parler avec ma tante m'a fait beaucoup de bien, pas seulement parce qu'elle est psychologue ou même de ma famille, mais ça me faisait passer mes journées et ça m'empêchait de penser trop au garçon allongé sur le lit à ma gauche.

Elle revient aujourd'hui dans la soirée, il est quatorze heure passé, Zayn est venue ce matin pour prendre des nouvelles. C'est vrai que depuis une semaine je passe mes journées à l'hôpital, je rentre manger, me laver et dormir et à la première heure je retourne auprès de lui. J'ai récupéré mon manteau propre avec mes affaires personnelles le jour même ou on est arrivé ici. J'ai expliqué la situation à mes parents qui ont compris que je ne serais pas souvent à la maison. Il m'arrive même de passer mes nuit auprès de lui parfois, lorsque je suis trop fatigué pour reprendre la route. Les infirmières sont très gentilles et compréhensives, elles prennent soin de lui et me montrent même ce qu'elles lui font et m'expliquent pourquoi.

"Louis?"

Il vient de bouger la tête. Je lui serre la main et répète son prénom jusqu'à ce qu'il ouvre ses beau yeux qui m'ont tellement manqués. Une infirmière arrive après que j'ai appuyé sur le bouton d'appel, elle lui parle mais il ne répond pas, il regarde tout autour de lui avant de poser ses yeux sur moi et de se rendormir.

Suffering || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant