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Comforting sound, birdy.

Elle a raison, une semaine est passé depuis la discussion avec ma sœur, elle est repartit en Chine hier et m'a dit une dernière je t'aime et j'ai confiance en toi. Une semaine que je sens Louis distant et ailleurs. On est toujours aussi proche mais quelque chose à changé en lui et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Il est redevenu silencieuse même si il me parle un peu ce n'est plus comme il y a encore quelques jours. Il m'a envoyé un message me disant qu'il est à la salle de théâtre, je m'y dirige toujours en pensant à lui. Je me demande comment il en est venu à faire les décors de pièces, quelle relation a-t-il vraiment avec le coach et je réalise que je ne sais rien de lui finalement, je connais une petite partie de ses problèmes mais rien d'autre et je ne sais pas pourquoi ça me fait mal de réaliser ça. Ça me blesse et je ne comprend pas pourquoi je ne l'ai pas constaté avant.

J'arrive à l'amphithéâtre et le rejoins sur la scène, il a commencé le dessin sur le grand mur, je ne peux pas encore l'aider vu que je ne sais pas dessiner. Notre dessin de la dernière fois à beaucoup plus à la prof de théâtre, on a donc l'autorisation de le faire. Je suis en tailleur sur la scène à le regarder dessiner, personne ne parle et je n'ai pas mis ma musique.

"Tu ne t'ennuies pas?"

Il brise le silence sans quitter son dessin des yeux. Sa voix est douce et basse, presque brisé. Je sais que quelque chose ne va pas mais je n'ose pas, je n'ose jamais.

"-Je te regarde.

-Pourquoi tu ne t'avances pas sur tes devoirs ou ton livre de littérature?"

Je ne répond pas et sors mes exercices de maths et chimie. Depuis une heure que j'ai commencé à travailler aucun de nous n'a parlé, j'ai l'impression de retourner trois mois en arrière quand je croyais qu'il était muet et ça m'énerve, je n'ai pas envie de m'énerver contre lui mais c'est plus fort que moi, il ne parle pas, il m'ignore et ça me blesse.

"Bon qu'est ce que t'as!?"

Il sursaute du au ton que j'ai employé et tourne lentement la tête vers moi.

"-Rien..

-Oh non pas à moi s'il te plaît! Ne me prend pas pour un con!

-Arrête de crier.. S'il te plaît.."

Il y a une lueur de panique dans ses yeux et je regrette immédiatement de m'être emporté, son crayon à glissé de ses mains et il a reculé contre le mur blanc derrière lui.

"-Excuse moi, c'est juste.. Dis moi ce qu'il y a s'il te plaît.

-...

-Je n'aime pas te voir comme ça.."

Il s'approche doucement jusqu'à être assise face à moi et enroule ses bras autour de mon cou sans que je m'y attende. Je lui rend immédiatement son étreinte sans vraiment comprendre pourquoi mais je sais qu'il en a besoin et moi aussi j'en ai besoin alors je lui montre que je lui là. Je lui saisit les cuisses pour l'installer plus confortablement sur les miennes, ma tête est dans son cou et je respire son odeur enivrante.

"Je vais bien, je suis juste fatigué."

Je me détache de lui pour le regarder des les yeux, on se regarde longuement, je ne vois aucune trace de mensonge alors j'essaie de croire qu'il me dit la vérité et replonge mon visage dans son cou. Il ne m'a pas menti mais il ne me dit pas toute la vérité, je ne dis rien et profite de ce moment qui ne durera pas éternellement.

"D'accord."

On reste un moment dans cette position jusqu'à en oublier le pourquoi on était ici, mon téléphone indique dix neuf heure, on range tout notre bazar et sortons du bâtiment. Je le regarde quitter le parking avec sa moto et quand il disparaît complètement de mon champ de vision je regagne la petite chambre d'étudiant que je partage avec mon meilleur ami qui d'ailleurs à déserté cette dernière pour celle de sa petite amie.

Suffering || Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant