La journée est passée à une vitesse affolante. Nôtre emploi du temps était extrêmement chargé, on a même pas eu de pauses, à part dans la voiture lors des trajets d'un point de rendez-vous à un autre.
Au fil de cette longue journée, j'ai constaté qu'Amaria s'est considérablement détendue, à ma plus grande surprise.
Elle riait plus facilement et parlait plus facilement aussi! MIRACLE!
Je crois qu'on lui a presque saturé la mémoire de sa carte SD, la pauvre.
Mais, plus la journée passait, plus j'angoissais.
Bien que la quinzaine d'heures qui ont suivies le début de la matinée ont été on ne peut plus éreintantes, je n'ai pas vraiment envie d'en arriver à la fin.
Principalement parce que j'appréhende.
Par rapport à Mélanie, évidemment, vous l'aurez deviné.
Je me demande comment se passeront nos "retrouvailles" ou je ne sais même pas trop comment appeler ça.
Apparemment, je suis le seul des quatre qu'elle ne peut réellement plus supporter. Allez savoir pourquoi...
Mais je suppose que je n'ai pas de soucis à me faire pour elle, étant donné qu'Alisson est à ses côtés.
Pour sortir de mes sombres pensées, je m'efforce de soupirer, en secouant la tête.
Nous voilà enfin arrivés à l'After Party.
Dernier événement de nôtre LONGUE journée.
J'aurai pu m'en passer de tout ce bruit, de toutes ces lumières, et de tout ce monde.
Malheureusement pour moi, une migraine pointe le bout de son nez, et je ne peux y échapper.
Des gens dansent, d'autres boivent et se saoulent, certains discutent en petit comité, puis plusieurs, comme moi, qui sont affalés sur les banquettes, regardant les autres avec un air de douleur sur les traits, se questionnant sur la vie et son sens, ainsi que "Pourquoi et comment j'ai atterri ici?"
Amaria danse avec Tom et Georg, un verre de jus fruit à la main, ne voulant pas avoir de problèmes aux vues de sa minorité.
Un serveur passe par là, me proposant une coupe de champagne, que j'accepte volontiers, avant que Gustav ne prenne place à mes côtés sur l'assise.-Rassures moi sur un point, Bill. Tu comptes pas te bourrer la gueule, pas vrai?
-Ptetre que oui... Ptetre que non....
-Sois raisonnable. Tu peux pas te permettre ça.
-Je peux me permettre ce que je veux, je suis Bill Kaulitz.
-T'es sûr? Non parce que; ok, t'es Bill Kaulitz, mais un vieu chameau prenommé David Jost va t'arracher les yeux avec une pelle si tu te ramènes aux bus bourré, tu le sais ça, pas vrai?
-Et alors? J'suis une diva, nan? Donc je fais ce que je veux. Point final.
-Non mais sérieusement... Bill... Tu veux que la première image que Mélanie va avoir de toi à la sortie de l'hôpital sera, un toi totalement déchiré?!
-Nan mais, de toutes manières, on va rentrer tard. Donc je suppose qu'elle dormira déjà, et j'aurai le temps de décuver jusqu'à son réveil demain matin.
-Bah voyons! Qu'est-ce que t'en sais?!
-Fais moi confiance...
-Bah voyons...
-Puis EN PLUS, j'ai même pas encore tremper les lèvres dans mon verre, alors POURQUOI tu viens me faire la morale? Tu veux essayer de me faire culpabiliser? Eh beh, t'as pas gagné.
-T'arrêtes jamais de faire le con, pas vrai?
-Non, jamais.Il soupire et attrape à son tour une coupe de champagne.
-Le moralisateur doit-il aussi noyer un chagrin? Ou veux-tu simplement soutenir ton meilleur ami et devenir un pilier de bar à ton tour?
-Non, je m'amuse. Je noies quedal, moi, au moins.
-Ouais, c'est bien ce que je disais: moralisateur jusqu'au bout des doigts de pieds.
-J'ai la flemme de toi, Bill, sache-le.
-Ouais, je sais, j'ai la flemme de moi des fois aussi.Il rit puis boit une gorgée. J'en fis alors de même.
La soirée passe lentement. Trop lentement, à mon goût.
Une fille lambda, trop maquillée, et trop légèrement vêtue est venue tenter sa chance pour finir sa soirée avec moi, mais est repartie seule, sachant pertinemment que ses avances ne me faisaient rien.
Tom et Georg m'ont rejoint, quelques fois, pour reprendre leur respiration.
L'heure bien avancée de la soirée nous force a devoir nous séparer d'Amaria.
Nous voilà donc, tous les quatre sur le parking réservé au personnel de l'endroit, caché des regards indiscrets des journalistes, encadrés de nos bodygards.
Un break familial est garé, face à nous, et une fille descend du côté passager.
Vu sa ressemblance frappante et évidente avec Amaria, j'en déduis aisément que c'est sa soeur jumelle. Puis une femme d'environ 35-40 ans descend de derrière le volant.
Amaria se mit à courir vers sa soeur pour lui sauter dans les bras.
Les deux relevèrent des yeux brillants vers nous et avancèrent à nôtre rencontre.
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Afghanes on tour.
FanfictionJe vous présente Mélanie Montgomery. Il y a neuf ans, un drame se produit. Ses parents l'obligent à déménager. Cela peut vous paraître bien anodin, seulement, elle laisse derrière elle ses meilleurs amis. Ceux qui ont toujours été là pour elle. Elle...