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Parfois je me sens vide.

Vide de sens, de sentiments, de beauté, d'imagination.

C'est comme si toute ma certitude, mon courage, ma détermination, mon âme s'étaient envolés pour une destination inconnue.

A ce moment là, je pleure.

Je ne sais pas pourquoi, pour qui, mais je pleure.

Je me dis que je pleure pour tous les malheurs du monde : Les famines, la pauvreté, les escrocs, les deuils... Pour toutes ces âmes parties trop tôt.

Comme la mienne.

Puis quand le flot de mes larmes s'est tari, mon âme revient.

Elle me rappelle mes objectifs, ma vie qui n'a rien à envier d'autres.

Cependant il faut écrire entre temps, évacuer le stock de stress, de frustration emmagasinées depuis un bout de temps.

Il faut tout laisser passer et repartir, la vie ne te laisse pas le temps d'être épuisé.

Alors tu vis, tu t'accroches sans relâche, avec l'espoir qu'un jour ce train infernal s'arrêtera définitivement au quai du bonheur, de la quiétude et de la paix.

RéflexionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant