Chérissez les vôtres avant qu'ils ne vous quittent,
chérissez l'amour qu'ils vous portent, le bonheur qu'ils vous donnent,
chérissez le temps qui vous rend plus grand,
chérissez le monde qui vous offrent tant,
aimez, aimez jusque dans le creux de vos os,
jusque dans les rainures de votre peau.
J'ai perdu,
j'ai perdu car je n'ai pas su chérir comme je l'aurai dû.
Et me voilà enfermée dans la douleur de mes pensées, dans les vices de mes années.
J'aurais voulu dire je t'aime à ma mère, embrasser mon père, enlacer mon frère,
j'aurais voulu leur montrer tout l'amour que je peux leur porter,
j'aurais voulu leur prouver combien ils m'ont apporté
j'aurais aimé leur compter toute ma peine, toutes mes joies, toutes mes peurs et toutes mes réussites.
Mais je n'ai pas su briser le silence, briser le mur que j'avais pendant si longtemps édifié.
le temps est passé et plus aucun pont ne pourra nous rapprocher,
j'ai quitté depuis bien longtemps l'île familiale pour ma barque solitaire,
je voyais en ce radeau chétif un fort imprenable, croyant un jour ne plus avoir besoin d'une terre où amarer.
j'ai cru pouvoir combler ce que j'avais laissé par ma personne.
J'ai simplement percé la coque du bateau.
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Réflexion
PoesíaRéflexion Question Méditation Il n'y a pas d'ordre dans les parties, choisissez un titre qui vous plaît.