Il y a cette ébullition en moi qui monte, qui monte, remuant tout sur son passage, mon ventre, mon cœur, mes poumons.
Mon visage se crispe, ma mâchoire se serre, mes poings se referment et mes yeux se plissent.
Je pourrai à cet instant frapper n'importe qui, crier à en perdre la voix, secouer la seule personne passant devant moi.
Cette haine, cette rage qui hurle intérieurement tous les défauts qui te caractérisent, tous les noms qui te définissent.
Quand la colère monte, j'aimerai te serrer fort, t'étrangler, te frapper.
Il faut que cette force sorte.
Parce que ça me ferait un bien fou, d'extérioriser la haine que tu mérites.Je ne veux surtout pas te voir pleurer, ni supplier, je veux que tu me regardes dans les yeux, passif en sachant que ça arriverait un jour, en acceptant la punition qui t'étais réservée.
Ce n'est pas le résultat final, ton corps par terre ou tes yeux mouillés, qui m'importent, je veux simplement te tenir entre mes mains et te faire tout le mal que tu a semé, et te le prodiguer, plus fort, encore et encore.
Si je n'étais pas aussi faible, je te détruirai en entier sous les coups de tête, de poings, de pieds, tout ce qui pourrait soulager cette haine qui m'habite quand je te regarde.
Je sens déjà qu'elle redescend, à mesure que je te hurle dessus ce que jamais tu ne pourras jamais comprendre.
Elle reviendra, la haine, elle reviendra tant que je ne t'aurai pas anéanti sous mes pas.
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Réflexion
PoetryRéflexion Question Méditation Il n'y a pas d'ordre dans les parties, choisissez un titre qui vous plaît.