Le manque

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C'est un creux au milieu du corps, un trou béant au plus profond de l'âme.

Il donne impression de vide, c'est comme un couteau qui vous plante, un grappin qui vous lacère le cœur.

Le manque est éternel, il ne disparaît jamais des recoins de l'âme.

Il pèse, au plus profond du corps, tirant le coeur au plus bas.

Le manque nous touche parce qu'il nous gifle fort et nous force à regarder en arrière,

Il nous ouvre les yeux sur un bonheur qui nous agitait

Il envoie quelques bribes de souvenirs, tel l'alcool sur les perceptions il nous enivre.

Mais ce n'est qu'un artifice, le bonheur n'est plus là

Et n'est-ce pas le pire, que de voir son propre bonheur sans pouvoir le vivre?

Comme un lointain rêve il s'efface et ne laisse que la sensation amer dans l'être

Le manque nous habite, il nous anime, il pénètre les moindres recoins de notre âme, la transperce

Sans pitié

Le manque se fait simplement bluffer par les états d'âmes et les moments présents

Dès que quelque chose se passe dans nos vie, il s'éteint, il reste en silence, comme béât face aux nouveaux souvenirs entrants

Mais quand le calme revient, il reprend possession de sa demeure

Et hurle, hurle à la mort combien il te manque, combien vous étiez heureux ensemble, combien tu as besoin de lui là, tout de suite...

Le manque est une bête immonde habillée élégamment qui crie à vous arracher le coeur 

RéflexionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant