Cet inconnu - chapitre 7

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Il était resplendissant : il portait un costume noir, une chemise blanche décorée d'une cravate, mais n'avais pas « dompté » ses cheveux bruns, toujours en bataille.

- Bienvenue à mon « one man show » privé !

J'applaudis. Et il commença son « show » : c'était hi-la-rant. Je riais aux éclats. Il était vraiment à fond dans son jeu. Digne des grands humoristes français. A la fin, je me lève et applaudis comme une folle. Puis il ferma les rideaux. D'humeur taquine, je me rends vers la scène, grimpe, passe derrière les rideaux et je commence à chercher « mon amoureux ». Vous connaissez le proverbe « Qui cherche, trouve ». Et bien, ça fonctionne. Je l'ai trouvé, oui, mais, torse-nu. Gênée, je détourne la tête:

- Ah ... euh ... Désolée !, dis-je

- Pas grave. Avoue que ça t'as plu ? Et je parle de mes abdos, ricana-t-il

- HEIN ?!

- Bon on va dire que ça t'a plu.

- Et si ce n'est pas le cas ?

- C'est forcément le cas.

- BON, C'EST BON T'AS FINI ?! JE PEUX ME RETOURNER ?

- Bah, il me reste le bas, si ça t'intér... commença-t-il

- NON MERCI.

Il se mit à rire. Quand il eut fini, il me tapota l'épaule pour me dire que je pouvais me retourner. Après m'être retournée, mon regard fut captivé par le sien. On ne bougeait même plus, on se regardait simplement.

- Tu es une criminelle, Mina. dit-il d'un ton presque glacial

- Pardon ?

- Tu m'as volé quelque chose, lâcha-t-il, du même ton.

- Non.

- Si.

- Non.

- Si. Tu m'as volé mon coeur. Je suis amoureux de toi, Mina Silver.

- Ah ... bah ... euh ... moi aussi, je suis amoureuse de toi, fis-je abasourdie

Pour être abasourdie, je l'étais. Je devais ressembler à un poisson hors de l'eau. Et sans m'y attendre, il m'embrassa. Pas le baiser tout doux, tout mignon. Non, le baiser « passionné ». Bon, comment vous expliquer que Noël est ma fête préférée ? Que je vénère Noël ? Bref. Les « papillons » sont revenus pour rendre, cette fois-ci, tout mon corps, anarchique. J'avais des frissons partout. Suite à ce (merveilleux, incroyable, audacieux) baiser, il me prit dans ses bras et posa sa tête sur la mienne :

- Je suis absolument fou de toi, murmura-t-il

- Et moi donc.

- Je crois que je ne cesserai jamais de t'aimer.

- Moi non plus.

Et cette fois, c'est moi qui l'embrassai :

- Mais monsieur, quel est votre vrai nom ?, demandais-je avec un ton incroyablement faux

- Ah, Batman ne révèle pas son secret !

- Mais euh ! Dis le moi ! S'il te plaît !

- Non. Plus tard.

Suite à ce « refus », je me décollai de lui et vit qu'il était presque 23 heures. Mes parents allaient m'engueuler. Je dis alors à mon amoureux « inconnu » que je devais rentrer chez moi. Il me raccompagna jusque chez moi, main dans la main, jusqu'à mon portail. Il m'embrassa sur la joue et me souhaita « bonne nuit ». Je partis me coucher, euphorique. Le lendemain, je fus réveillée par une Anna surexcitée :

Cet inconnu.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant