A croire que tout etait possible tu as fini par te rendre la vie impossible

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Tu as pris le monde pour ce qu'il n'était pas. Tu as crus que les portes de sortie étaient des raccourcis. Que malgré les épines, tu passerais toujours au travers. Tu as secrètement espéré que les maladies, les guerres et les famines te passeraient au travers. Pour toi les mailles des filets en acier n'étaient que des fils qu'il suffisait de couper, tant ils étaient effilés.
Pour toi, les règles de la physique n'étaient que des rêves comme des conseils de grand-mères qui nous aident lorsque les choix laissent planer des doutes.
Pour toi, le mot impossible n'existait pas. Il fallait te voir, sourire, rire, braver les interdit comme si rien n'aurai pu t'arrêter. Au fond, j'enviai cette partie de toi, sans peur, sans attache sans remord. Une vie simple et pourtant si subjective. Rien n'était sûr pourtant, tu évitais les mots, les regards qui osaient se dresser sur ton chemin.
Tu les rendais toutes accros d'une seule voix, d'un seul battement de cils. Un cœur si facilement manipulable te tombait toujours sous la main, il était si aisé pour toi de le capturer , lui couper les ailes afin que jamais il ne puisse s'envoler. Tu n'étais ni cruel, ni insouciant juste que pour toi rien n'étais du au hasard, que la vie n'était qu'un don et qu'après en avoir profiter il fallait le rendre. Alors, tu as tout prit, tout essayé peu importe où cela te menait peu importe ton état de santé. Tu as vu les opportunités et tu les as saisi sans savoir par qui elle avait été offerte. Et maintenant tu es coincé. Après avoir testé tous les chemins , chacun t'a mené au un cul de sac et à force de tourner, tu es tombé.

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