Espionnage

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Après avoir bombardé des classes entières pour choisir qui le traquerait Xavier n'était pas resté passif. Il avait repèré les camps de ses ennemis, les criminels. Il avait longuement pensé à qui était-il pour juger qui méritait de vivre ou de mourir. Mais il en était arrivé à la conclusion qu'il fallait que quelqu'un fasse le sale boulot. Ce jour là, il allait espionner le dernier camp. Il attendit la tombée de la nuit, puis il partit.

Une fois arrivé au camp, il regarda combien les criminels étaient-ils. Une bonne vingtaine caché dans une vieille usine désaffecté. L'endroit était remplit de citerne avec un symbole "pétrole". Il n'était pas venu pour tuer mais la l'occasion était trop belle. Il y avait deux portes de chaque côté du bâtiment donc les criminels pourraient s'enfuirent. Il repéra plusieurs récipient en plastique remplit de pétrole, et il en pris un. Il le débouchonna et le vida en faisant un arc de cercle de la porte d'entrée à la porte de sortie qui n'étaient gardées que par des gardes endormis. Il relia les deux portes et les conteneurs proche de l'entrée. Il prit encore deux récipient qu'il vida sur une centaine de mètres. Une fois ceci fait il s'agenouilla, il pris une pierre et la frappa avec son couteau. Au bout d'une énième tentative, une étincelle jaillit mettant feu à l'essence. Xavier partit en courant, car l'explosion serait signalé et la police arriverait. Il courrait lorsqu'une explosion dévastatrice fit trembler la terre. Si avec ça les criminels ne sont pas morts pensa Xavier. Il continua à courrir jusqu'à ce qu'il soit à bout de souffle.

Une fois arrivé à sa grotte il s'endormit sans une pensée pour le massacre qu'il avait commit. Le lendemain, il ce réveilla avec une sensation bizarre. A mis chemin entre la fierté d'avoir éradiqué une partie du mal et la déception de ne pas avoir vu ces gens brûler. Il aurait pu partir tuer juste après avoir mangé. Mais en ville tout le monde devait savoir ce qu'il avait fait... Il ne serait pas prudent de partir de jour, mais si il était suffisamment malin, il s'en sortirait sans problème. Il choisi le chef d'un camp qu'il avait visité. Sauf que ce n'était pas n'importe quel chef et pas n'importe quel camp. Le camp était un immeuble gigantesque dont personne ne voulait s'approcher de peur de se faire tirer dessus. Même la police n'intervenait pas. Xavier allait tuer le chef de jour et tuer ses larbins de nuit dans leur propre camp. Il prit trois de ses couteaux de lancer et un poignard, il dissimula ces armes dans son manteau et il partit. Une fois en chemin il se préparait mentalement, car jusqu'à présent, il n'avait tué que de manière discrète des cibles isolées. Il y avait fort à parier qu'après ce qui s'était passé, les chefs de camps étaient dotés d'escorte.

Il arriva devant la splendide villa du chef. Elle n'était pas gardée, chose bien imprudente pensa Xavier. Il passa au dessus de la haie, car la porte était sûrement munie de détecteur. Il sortit deux couteaux de lancer et rangea ses poignards et son dernier couteau de sorte qu'il soient facilement accessible. Il escalada une colonne de marbre, et il pensa que la maison avait du coûter une sacrée fortune. Une fois à porté d'une fenêtre ouverte, il se glissa sur le rebort et jeta un rapide coup d'oeil. Un homme venait d'entrer et il repéra Xavier. Il allait sonner l'alarme, mais un couteau s'enfonça dans sa gorge. Xavier avait eu chaud, il avait tout juste eu le temps de tuer cet homme. Un peu plus et il sonnait l'alarme. Mais ce n'était pas fini. Xavier entendit dans le couloir un hé ça va ?
Un homme avait entendu le bruit de la chute de son acolyte. Xavier improvisa et répondit alors avec une voix plus grave que la normale :
-J'ai remarqué quelque-chose de suspect. Viens voir.
L'homme arriva, il marchait sans se douter qu'il allait à l'abattoir. Xavier attendait et subitement il sauta dans le couloir et il empala l'homme sur le mûr. Secoué par la surprise il ne cria et ne se débattit même pas. Xavier l'acheva d'un rapide coup à la gorge. Il sortit discrètement du couloir. Personne. Au bout du couloir se trouvait un bureau ou on pouvait entendre un homme en panique au téléphone qui disait:
-On va tous y passer ! Ce gosse est un assassin et je...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Xavier apparu derrière la porte grande ouverte.
-Toi ? Suffoqua le criminel qui était sans nul doute le chef.
-Bouh ! Répondit Xavier avant de lancer un couteau qui s'enfonça dans le crâne de la victime qui s'effondra par terre.
Après avoir récupéré son couteau, il récupéra un briquet qui lui serait sûrement utile sur le bureau. Il emprunta alors le chemin inverse et s'enfuit dans la forêt.

L'obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant