Torture

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Quand Valentin se réveilla, il n'était plus au lycée. Il tenta de bouger un bras mais celui-ci resta bloqué et une atroce douleur lui parcourut le corps. Valentin se souvenait de se qui c'était passé. La défaite de Sébastien le combat tout lui revint en mémoire en même temps qu'un terrible mal de tête. Il réessaya de bouger un bras, mais il était attaché à une chaise les bras, les jambes et la tête fichées grâce à des cordes et des sangles. Valentin était dans une salle carré peinte en vert qui devait faire maximum trois mètre carré. Il allait appelé à l'aide lorsque Xavier, ou plutôt ce qu'il en reste rentre dans la pièce. -Alors tu vas mieux demanda Xavier ?
-Crève l'insulta Valentin.
-Merci mais veux tu te joindre à moi Valentin ?
-Jamais !
-Tu en es sur ?
-Parfaitement clama Valentin.
-D'accord. Tu vas me rejoindre mais dans la douleur ce sera aussi marrant !
-Comment ça dans la douleur demanda soudain très soucieux Valentin ?
-Attends moi une minute tu veux bien. Ne bouge pas même si c'est pas trop dur. Dit Xavier en touchant une sangle.

-Me revoilà dit Xavier au bout d'une petite minute. Je t'ai apporté des cadeaux continua t'il.
-Quel cadeau ? Répliqua laconiquement Valentin ?
-Alors j'ai une perceuse, un marteau, de l'acide, des visses plus ou moins fines, une aiguille, du fil de fer et un chalumeau !
-Tu te mes au bricolage lâcha sarcastiquement Valentin ?
-Oui répondit Xavier souriant. Je vais te transformer en monstre toi aussi ! Tu es comme moi. Tu n'as juste pas trois personnalités, commis des meurtres, tu n'as pas eu ta mère morte devant tes yeux et mes obsessions. Mon style de méchant de Bd aussi ! Mais on va rectifier ça hein ?
-Quoi mais tes fout dit Valentin.
-T'as pas entendu le passage trois personnalité ?
-C'est quoi ces personnalités ? Demanda Valentin qui voulait à tout prix retarder sa torture.
-La première c'est moi. La fusion parfaite entre les deux autres. Les eux autres justement c'est, le Xavier gentil celui qui se bat contre les criminels mais qui est quand même méchant et sadique. Et l'autre c'est Xavier le monstre. Celui qui torturait les criminels de manière terrible. Ils ne prennent jamais possession de moi disons plutôt qu'ils... Ils me conseillent c'est ça ! Ils sont chacun sur mon épaule et il m'aide à prendre des décisions. Bon on peut commencer maintenant.
-Attends ! Tu as parlé d'obssession, ça veut dire quoi ? Demanda Valentin dans une dernière tentative de retarder le moment où il considererai de nouveau Xavier comme ami. Quelles obsessions redit il ?
-Ok tu veux retarder le moment fatidique. La première c'est le savoir. Tu sais ce que ça fait de tuer ? Avant moi non-plus, mais maintenant je sais tout de la torture et de l'agonie jusqu'à la mort brève. Les criminels à tuer n'était qu'un prétexte. Ce que j'adore, c'est tuer !!! Tu vas adorer aussi t'inquiète pas. Et je sais aussi ce que sa fait de mourir. Quand on m'a jeté dans ces produits poursuivit Xavier en désignant le flacon d'acide, je suis presque mort à une seconde près. Mais maintenant, je sais encaisser la douleur. Tu vas tout apprendre et tout savoir car, je sais que tu veux savoir des choses aussi. Tu rêve de punir les dissidents du collège, ils t'empèchent de savoir. Il mérite ça.
-Non c'est mal de tuer.
-Je m'attendais à cette réponse c'est pourquoi j'ai préparé la réponse. C'est simple on t'a dit le meurtre c'est mal. On te la aussi écrit et tu l'as sans doute déjà lu. Justement pour toi les livres ont tous raisons sur tout. Et pourtant non c'est de la propagande, le meurtre aide les gens. En médecine, ton pied à un poison qu'on ne connaît pas et qu'on ne peut pas soigner alors on coupe. Pareil pour les criminels, une cause perdues qu'il faut éliminer. Bon assez parlé je commence.
Xavier prit une visses très fine de moins d'un millimètre et il l'a fixa sur la perceuse. Il la fit tourner un coup et ensuite il demanda à Valentin :
-Tu veux ressembler à quoi ?
Valentin ne répondit pas et commença à pleurer tout en répétant sans cesse :
-Pitié non... Pitié pitié non.
Xavier prit la perceuse à une main et il bloqua la main de Valentin de l'autre, ensuite il rapprocha lentement la perceuse qu'il posa sur la main. Ensuite, il commença à la faire tourner. La visses pénétra la chair de Valentin qui essaya de se dégager mais qui trop bien fixé ne pouvait absolument rien faire. Il hurla et cria mais Xavier ne s'arrêta pas et continua d'enfoncer la visses.
-Je ne peux pas aller plus loin Valentin mais il reste une question.  Veux tu te joindre à moi ?
-Non murmura Valentin essoufflé par la douleur. Non jamais.
-C'est toi qui voit. En revanche il faut arrêter l'hémorragie. Ou est ce que j'ai laissé le chalumeau. Ah le voici.
Xavier alluma alors la flamme qui du rouge vira au bleu et il plaça la flamme sur le sang qui coulait de la main de Valentin.

L'obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant