L'obsession

Adversaires

Après les deux meurtres de Xavier, Matsuda alla voir le père de Xavier. Il n'était pas venu le premier jour car sa femme était morte. Il se mit devant la porte et toqua.
Le père de Xavier ouvrit et devant le policier il dit de l'espoir plein les yeux :
-Vous l'avez arrêtez ?
-Désolé, il est introuvable. Répondit Matsuda. Je viens pour une raison semblable. Avez-vous donné un entraînement spécial à Xavier ? Dans la forêt il a réussi à me semer et à m'immobiliser sans que je ne puisse rien faire !
-Effectivement, Xavier sait faire beaucoup de chose.
-Quel genre de chose ?
-Très jeune il a commencé l'escrime. Il était extrêmement bon. Il a poursuivi avec de l'aïkido...
-De quoi le coupa Matsuda ? Et au fait je ne vous ai pas demandé votre nom.
-Je m'appelle Sébastien. Donc je disais l'aïkido est un art martial de défense, mais en aïkido il a aussi appris la maîtrise du katana et du couteau. Il sait lancer des coûteux de plus de quatre mètres dans une petite cible. Il a aussi apprit le tir à l'arc et il sait faire des figures avec ses couteaux papillons.
-D'accord, donc que des armes blanches. Mais la furtivité qui lui a appris ?
-Il se déplaçait sans un bruit partout. Depuis sa plus tendre enfance, il s'amusait à ce glisser dans le dos des gens et à leur faire peur. Mais pourquoi ses questions ?
-Nous voulions savoir. Ça n'aboutit malheureusement à rien dans l'enquête. Et les armes à feu ? Il sait les utiliser ?
-Non, pour lui ce sont des armes de lâche. Mais néanmoins, j'ai un conseil. Si vous voulez arrêter mon fils, donnez moi un enfant et je le transformerai en un rival
qui pourra arrêter Xavier.
-C'est une bonne idée j'en ferai par à mon chef. Mais si vous savez faire ce que sait faire Xavier. Pourquoi ne pas l'arrêter vous même ?
-Tout simplement parce qu'il va faire régner la justice dans cette ville pourrie. Il ose faire se que personne ne fait pour le bien de tous. Il n'hésite pas à se salir les mains.
-C'est votre avis. Pourriez vous me montrer ce que vous savez faire avec ses armes ?
-Ok, suivez moi.
Ils partirent dans l'atelier du père de Xavier, ce dernier possédait une panoplie d'arme fantastique dotée d'épée, de rapière, d'arc et de flèches de poignard et de couteaux de lancer.
-Venez dit le père de Xavier à Matsuda.
Sébastien donna le choix de son arme à Matsuda qui opta pour deux poignard. Sébastien quand à lui prit un fleuret. Ils mirent des protections et une fois protégé Sébastien dit :
-On ne blesse pas l'autre, le premier à maîtriser l'autre gagne. Maintenant en garde !
Matsuda tenta une offensive sur le flanc droit de Sébastien, il para et grâce à la main qui ne tenait pas le fleuret il tordit la main de Matsuda qui lâcha l'un des poignards. Matsuda essaya de toucher Sébastien aux jambes, mais il recula désarma Matsuda grâce à un puissant coup sûr le couteau puis il positiona la pointe sur la poitrine de Matsuda et dit:
-Perdu. Xavier lui aurait attaqué le premier et vous seriez déjà par terre.
Matsuda se releva et répondit :
-Ce combat à durer quinze secondes. Votre fils est vraiment aussi bon que vous ?
-Non je suis meilleur mais lui il l'est plus au tir à l'arc et au lancer de couteaux.
-Vous pouvez me montrer les deux demanda Matsuda ?
Sébastien prit un arc, des fleches et trois couteaux de lancer.
Il se positionna à une vingtaine de mètres d'une cible qui avait pour thème un homme armé. Il arma l'arc, le banda et décocha. La flèche atterrit en plein coeur de l'homme. Il se rapprocha et lança ses trois couteaux de six mètres le premier de cinq le deuxième, et de quatre le dernier. Ils étaient tous trois dans la tête de la cible.
-Eh bien. Dit Matsuda si votre fils est comme ça nous avons du souci à nous faire.
-Vous feriez bien de penser à ma proposition. Donner des rivaux à Xavier et la meilleur chose à faire.
-Un seul devrait suffire non ?
-Non. Car en admettant que j'arrive à en former un. Il ne sera jamais meilleur que Xavier. Car lui a eu plusieurs années pour s'entraîner, mais même avec un entraînement vingt-quatre heures sur vingt-quatre, vos rivaux ne suffiraient pas. Cette forêt dit Sébastien, c'est celle de Xavier et pas celle de quelqu'un d'autre.
-Compris je vais rentrer faire un rapport à mon chef. En revoir Sébastien.
-En revoir.