Éradication

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La surveillance du camp avait déjà baissé. Il croyait que les intrus c'étaient enfui. Grosse erreur pensa Xavier. Il y avait deux gardes devant le carton. Xavier s'extirpa du carton, et tua rapidement les deux gardes. Il déposa tout son équipement sauf deux couteaux de lancer dans le carton. Après avoir caché l'équipement dans le carton, il commença à massacrer les criminels. Peut-être étaient ils innocents, mais peu importe Xavier n'en avait plus rien à faire. Sa soif de meurtre était inaltérable et insatiable. Il se surprit même à avalé un peu du sang d'un soldat, dans un élan de fureur.

Une heure plus tard il ne restait qu'un homme désorienté au milieu du camp. Cet homme était terrorisé, il tremblait et son arme glissait entre ses mains moites.
-Alors tu es le dernier dit sadiquement Xavier.
-Qui.. Qu... Qui est la ? Paniqua le garde.
Xavier se glissa derrière l'homme et clama :
-Je suis la justice.
L'homme hurla et lâcha son arme, puis il répondit :
-Ve... Ve... Vous n'êtes... Qu'un monstre.
-Peut-être et vous.
-Moi je...
L'homme n'avait pas terminé sa phrase qu'un couteau lui transpersais la gorge. Xavier n'avait plus qu'un seul camp à éradiqué.
-C'est l'heure de mettre les criminels échec. Et mat. Dit Xavier pour lui même.
Alexandre et Tom avait été convaincu de quitter Xavier. Mais c'était exactement ce qu'il voulait. Valentin gagnera en estime pour m'avoir trahi songea Xavier. Mais pour Tom et Alexandre, Xavier avait atteint son objectif. Il avait semé la discorde, et il avait installé de la méfiance dans le groupe. Il restait encore un camp, une usine qui était en parfait état. D'après ce que Xavier avait vu, c'était une usine de produit chimique autrement toxique. C'était la dernière de sa liste. Xavier se dit qu'après, il n'aurait qu'à tuer des étudiants qui pourrait devenir des criminels.
Mais peut importe il allait en finir le lendemain soir avec le dernier camp. Il lui fallait juste une journée de repos.

La nuit était tombé et Xavier s'apprêtait à partir. Il eut un pincement au coeur en pensant que c'était le dernier camp. Plus de criminel à tué pensa-t-il.

Une fois arrivé au camp, il se rendit compte qu'il n'y avait personne. Il se plaça sur un petit pont qui passait au dessus d'un bac de produits. Il était sans rambarde, c'était bien imprudent de l'avis de Xavier. Mais l'eco de plusieurs porte qui se fermait le firent sursauter et le sortirent de ses pensées. Il prit son fleuret dans une main et un couteau de lancer dans l'autre. Derrière lui une lumière s'alluma pour dévoiler une silhouette d'adulte de manière théâtrale. Cette silhouette était celle de son père.
-Papa dit Xavier que fait tu ici ? Tu n'es pas le chef de cette opération criminel ? Ou alors es tu la pour m'arrêter ? Tu ne ferait pas de mal à ton fils tout de même ? Ironisa Xavier.
Subitement Sébastien leva un bras et un couteau de lancer en sortit pour se planter dans la jambe de son fils. Xavier hurla et lança lui même son couteau. Sébastien avait prévu le coup et il se jeta sur le sol afin d'esquiver le couteau. Xavier boitilla jusqu'à son père pour le tuer d'un coup d'épée mais Sébastien fit un coup de pied à Xavier qui s'accrocha de justesse au bord du pont pour ne pas tomber dans les produits chimiques. Sébastien se releva et regarda Xavier sans dire un mot, et sans aucune expression.
-Aide moi suplia Xavier. Tu ne peux pas tuer ton propre fils balbultia Xavier.
Sébastien se baissa et se rapprocha du visage du Xavier.
-Mon fils et mort. Tu la remplacé, tu as son corps et son cerveau. Mais lui il avait un coeur.
-Mais je suis ton fils et je...
-Tu n'es plus mon fils le coupa sèchement Sébastien.
Alors il décrocha les mains de Xavier qui tomba dans le bac de produits chimiques en hurlant. Sébastien s'effondra sur le sol en pleur. Il avait tué son propre fils. Ou tout du moins, ce qu'il en restait.

L'obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant