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Le son sourd de la sonnette de l'entrée résonna dans tout le hall et me replongea dans la dure réalité de la vie. Et c'était dans cette réalité que, même lorsque mes parents et mon meilleur ami sont absents, quelqu'un trouvait le moyen de me venir me déranger, et m'empêcher de profiter de mes huit dernières heures amplement méritées. Je descendis, chaque pas plus lourd et bruyant que le précédent, jusqu'à ce que je me retrouve face à la porte en marbre qui ornait le corridor. Je ne pris même pas le temps de me recoiffer avant d'ouvrir la porte. Je découvris la silhouette d'Aiden, qui se tenait là, le sourire en coin, avec une bouteille de Coca et un paquet de chips à la main.

- Je peux savoir ce que tu fais là, encore? Soufflais-je.

- Je voulais te voir, Princesse.

- Tu veux vraiment me gâcher la vie jusqu'à la dernière seconde de l'année?

- C'est assez impressionnant de voir que tu préfèrerais encore passer ton réveillon seule qu'avec moi, dit-il en boudant. Je suis vexé.

- Ce qui est impressionnant, c'est que tu ne comprennes qu'une fille qui te déteste refuse de passer une soirée, seule, avec, toi.

J'accentuai chaque mot volontairement pour qu'il comprenne bien à quoi je faisais allusion. Il se contenta de sourire de plus belle – toujours le même sourire narquois.

- Mais le problème Princesse, c'est que tu n'arrives pas à me détester. Puis je te promets que je n'ai pas apporté de préservatifs... Aujourd'hui du moins. Ricana Aiden.

Excédée, je tentai de lui claquer la porte au nez, mais il glissa son pied juste à temps pour pouvoir l'arrêter. Il ouvrit à nouveau la porte, de façon à voir mon visage et ajouta que suivant mes propres règles, il n'y avait pas de règles, ce qui signifiait que j'avais le droit de le chasser, mais qu'il avait également le droit de m'en empêcher. Je refusai et continuai de maintenir la porte de sorte qu'il ne puisse pas rentrer complètement.

- Tu sais très bien que je suis plus fort que toi, et que je vais gagner, même par la force.

Avec un dernier élan, je réussis à fermer la porte malgré tout.

Je l'entendis crier que je ne m'en tirerai pas aussi facilement.

**

Il était hors de question qu'il vienne me pourrir mes dernières heures de l'année. Bien que la nourriture soit une de mes faiblesses, il en était absolument hors de question. Même pour toute une vie de Coca et de chips, je ne l'aurais pas laisser rentrer.

Hello tout le monde,

Hahaha alors je suis vraiment désolée, j'ai update à l'arrache mercredi, et je me suis pas rendue compte que j'avais publié 2 fois le même chapitre.... bravo Sarah. Donc voilà le chapitre 8, j'espère qu'il vous plaît !

Fallen AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant