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Désolée pour le retard ! Petit concours à la fin.

Le réveil a sonné à dix heures. Je me suis réveillée en sursaut et j'ai sauté hors du lit pour éteindre le réveil pour ne pas réveiller Aiden. Mais quand je me suis retournée, j'ai vu qu'il n'était plus dans le lit. Je suis descendue après avoir enfilé ma robe de la vieille. Il était en bas, dans le sofa, et pianotait sur l'écran de son téléphone. Quand je suis arrivée près de lui, il a relevé la tête. Son regard était vide. Il n'avait probablement pas dormi.

- Je me suis permis de faire ta valise, ce matin.
- Pourquoi? On part?
- On? Non. Rigola-t-il. Je reste ici moi, j'habite ici, tu te souviens? Mais toi oui. Tu rentres chez toi? J'ai appelé un taxi pour toi, il sera là dans un quart d'heure.
- Comment ça un taxi? Mais de quoi tu parles? Tu veux que je parte?
- Pour être honnête, oui. C'est très gentil de vouloir m'aider, mais je préfère continuer seul. Ça va aller, ce n'est pas comme si on n'allait plus se voir. On se verra à l'année scolaire si tout se passe bien.

Je sentais que je bouillonnais, j'avais envie de pleurer de rage. Il me rendait folle, je ne comprenais pas ce qu'il voulait et ce que je faisais mal pour qu il me rejette toujours aussi froidement.

- Mais je ne veux pas partir. Je voulais t'aider, comment tu peux me demander te laisser tomber après ce que tu m'a dit?

Les larmes dégoulinaient le long de mes joues, j'étais furieuse. Il se leva d'un bon et prit mes mains dans les siennes. Mes mains étaient ridiculement petites, et les siennes, monstrueusement grandes, ce qui créait un drôle de contraste.

- Ça ira, j'ai déjà surmonté pire qu'un râteau. Ricana-t-il.
- On sait tous les deux que ce n'est pas ça, le problème ! Hurlais-je.

**

Mon taxi arriva. Je pris ma valise et sortis, dépitée. J'avais l'impression d'être un enfant et d'obéir à mes parents. Je ne comprendrai jamais comment il fonctionne. Un jour, il me dévoile ses secrets, l'autre il me supplie de ne pas le laissé seul, puis après il me met à la porte.

Une voiture noire étaient garée devant la garage. Un homme en costume attendait à l'intérieur. À mi-chemin, mon esprit se brouilla. J'avais l'impression de faire une erreur en partant. Je le sentais. Je me suis donc hâtée jusqu'à la voiture et me suis excusée au près de l'homme. Avec un fort accent espagnol, il me répondit qu'on ne pouvait pas annuler les voyages. Mais je ne pouvais pas partir. Alors je lui ai payé le trajet, ce qui n'avait pas l'air d'être assez, mais avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit, je couru vers la maison d'Aiden - de ses parents, plutôt - et ouvrit la porte qui, par miracle, n'était pas fermée. Aiden était à nouveau dans le sofa et sembla furieux de me voir revenir. Il se leva et hurla quelque chose d'incompréhensible quant à mon manque de respect par rapport à ce qu'il m'avait demandé. Je savais qu'il était énervé et que de maintes excuses ne lui suffiraient pas.

J'ai claqué la porte et j'ai déposé ma valise. Il était là, les bras croisés et les poings serrés. Je me suis avancée lentement vers lui et j'ai rapidement scellé mes lèvres aux siennes avant qu'il ne puisse protester. J'ai senti ses muscles se détendre et il a enroulé ses bras atour de moi, comme pour me faire un câlin et me tenir collée contre lui. Au bout de quelques secondes, je me suis reculée et lui ai fait un énorme câlin.

- Aiden?
- Quoi?
- Tu n'as pas réussi du tout.

Hola les amis, comment vous avez trouvé ce chapitre?
Pour gagner le prochain chapitre c'est super simple, laissez un commentaire en me disant ce dont Zoë parle quand elle dit à Aiden qu'il n'a pas réussi. (Petit indice? C'est dans le chapitre précédent) Le premier qui a la bonne réponse gagne.

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