chapitre trois

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Lisez la note à la fin, y'a un petit détails assez important en fait ;) bonne lecture

– Hier soir tu dis?

Je souris essayant de paraître le plus crédible possible avant de m'assoir dans le canapé comme si de rien n'était.

– J'ai passé ma soirée sur Netflix.
– C'est d'ailleurs pour ça qu'on t'as vu sortir en courant par le jardin avec le voisin.

Je fait une tête bizarre, comme si j'étais en pleine réflexion.

– J'ai pas dit où ni avec qui.

Mes parents me regardent les sourcils froncés, puis c'est ma mère qui se lance.

– Sauf que de base ma chérie, tu devais rester dans ta chambre. Tu t'en souviens? Et puis ne me- ne nous prend pas pour des cons s'il te plait, j'ai horreur de ça. se corrige-t-elle après le regard insistant de mon père
– Je suis sortis en soirée chez un pote de Shawn.
– Bien. On te dit rien pour cette fois, parce que tu as été honnête et tu nous l'a dit. commence ma mère
– De toute façon, faut bien qu'elle se fasse des amis. termine mon père

Je souris de toutes mes dents, avant de me lever du canapé, et de me diriger vers la cuisine, où je me sers des céréales, avant de m'assoir sur une des chaises hautes, mon téléphone dans les mains, la radio tournant. Ma mère passe devant la porte de la cuisine, des cartons pleins les mains.

– Les derniers cartons viennent d'arriver. Faudrait que tu les ranges.

Je me contente d'hocher la tête de haut en bas et de mettre la cuillère dans ma bouche.

*

Mon portable dans la main, j'essaie de capter le réseau étalée sur mon lit. La maison n'est pas très vieille, mais comme on a pas encore des portables canadiens, le réseau marche rarement. Je pose donc mon portable sur mon lit après avoir lâché un long soupir et ouvre mes cartons un à un dans la bonne intention de ranger ma chambre. J'ai mis la musique à fond et je peux voir Shawn dans sa chambre, une guitare sous le bras et un calepins dans les mains. Je souris.

tuesday 31st august —Pickering
olivia's mind

– Liv on est arrivé.

Je regarde mon père puis par la fenêtre où ce trouve mon club de basket.

Le basketball. Longue histoire. J'en fais depuis que j'ai 11 ans. Au départ je trouvais que c'était un jeu très con: courir en tapant dans une balle faut avouer, c'est pas très tentant au départ. Mais ma mère s'est un jour décidée à me mettre dans un camps de vacance, le temps d'un été. Comme activité j'avais le choix entre basketball et poterie. J'ai jamais été une fille manuelle, alors j'ai préféré prendre le sport plutôt que les travaux pratiques. Et comment dire, j'ai adoré.

Je pousse la porte et me retourne vers mon père, pour le prévenir que je vais me changer. Il se contente juste d'hocher la tête et de rejoindre les gradins tandis que moi je vais dans le vestiaire, qui est vide d'ailleurs. Je pose mon sac sur un banc et enfile mon maillot des Bulls, mes chaussures et me fais une queue de cheval plus qu'à l'arrache. Je m'approche ensuite du groupe en trottinant.

– Regardez qui va là! Jones, ça fais plaisir!
– Pour moi aussi coach. je lui souris

Puis les filles me prennent chacune leurs tour dans leurs bras et commence les entraînements de la saison. Jogging autour du terrain, panier simple, technique, match: voilà de quoi son composé les entraînements de mon club. Deux heures plus tard, la coach nous salue, les filles rentrent chez elles et tout le monde s'en va sauf moi, qui reste allongée au milieu du terrain à lancer la balle en l'air et la rattrapé.

Ruin [magcon]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant