CHAPITRE 12 : MAUVAISE RENCONTRE

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J'arrive très vite devant l'établissement. Etant donné que je finissais tard, Charles était resté à la garderie de son école, celle-ci fermais à 19h30 et il était 19h15. Lorsque j'arrive dans la salle, je vois 4-5 enfants dont mon petit frère et Andrew. Je marche jusqu'à eux doucement car ils ne m'avaient pas encore vus, je faisais des petits signes de mains aux surveillantes. Je voulais leur faire peur mais Andrew me voit et me saute littéralement dessus suivis de Charles.

- T'as été longue dis donc ! Se plaint mon frère.

- Désolée, j'ai eu entraînement à la place de mon cours de soutiens de maths, et elle nous a gardés un peu plus longtemps que prévus. Mais bon je ne pense pas que tu te sois ennuyé. Dis-je en lui montrant son meilleur ami. Celui-ci pris la parole tandis que Charles pars chercher ses affaires.

- Tu sais où est Aiden ?

- Euh oui je l'ai croisé devant le lycée en partant !

- Et vous n'êtes pas venus ensemble ?

- Non mon grand, je voulais marcher.... Je réponds en évitant son regard.

- Tu lui fais encore la tête ?

Je le regarde dans les yeux et fais semblant de ne pas comprendre ce qu'il me demandait.

- Comment ça ?!

- Ne fais pas semblant, je sais que tu lui as parlé d'Alison et qu'il ne t'a pas crus.

- Je... J'étais totalement surprise de sa maturité, et de sa façon à comprendre très vite les choses.

- Il ne s'est pas excusé ?

- Il a essayé mais je ne l'ai pas écouté. Dis-je honteusement.

Il ne me répond pas car Charles arrive avec son sac et son manteau, je l'aidais à l'enfiler et on part après avoir fait un gros câlin à mon petit frère de cœur.

Etant donné l'heure tardive, il faisait déjà nuit et je commençais à avoir un peu froid à mes jambes à cause de mon legging un peu trop fin malgré que l'on soit encore un septembre.

Nous étions quelques rues avant notre maison et marchons sur le trottoir sous des lampadaires éteins. Je tenais fermement la main de mon frère pour ne pas trop m'éloigner de lui. Je la serre un peu plus lorsque j'entends une poubelle tomber suivis de plusieurs pas. Je tourne légèrement la tête pour voir de qui il s'agit tout en continuant à avancer. J'aperçois trois hommes d'environ 45-50 ans qui avaient l'air très bourrés. J'accélère le pas lorsque l'un des trois hommes nous interpelle.

- Hey mademoiselle ?!

Je continue à avancer, l'ignorant.

Je les entends nous rappelez, je les ignore une fois de plus, puis je sens une main moite mais tout de même très puissante me retenir par mon poignet droit. J'essaye de me dégager mais sa poigne est trop forte. La personne me retourne violemment, me faisant lâcher la main de Charles. Je le cherche du regard mais ne le trouve pas à cause du manque de luminosité, je cris alors :

- Charles va-t'en, rentre à la maison et attends-moi là-bas je te rejoins vite mon grand. Dis-je avec une voix rassurée mais j'étais encore loin de l'être.

Il ne me répond mais je l'entends se mettre à courir. Je me décide alors à me confronter à ces trois hommes.

Celui qui me tenait le bras était très grand et assez baraqué, je pouvais apercevoir sa chemise ouverte qui avait l'air toute froissée, les deux autres hommes avaient à peu près la même allure, c'est-à-dire une allure qui ne m'inspirait pas du tout confiance. J'essaye une nouvelle fois de me dégager mais il resserre sa poigne.

- Tu sais ma jolie que ce n'est pas polie de ne pas répondre à des personnes qui te demande leur chemin.

- Vous ne seriez pas bourrés comme vous l'êtes maintenant, vous sauriez où vous vous trouvez où alors j'aurais été polie de vous répondre. Alors maintenant je vous le demande lâchez-moi tout de suite.

Il ne prête aucune attention à ce que je venais de dire et tire mon bras pour essayer de m'entraîner dans une autre ruelle beaucoup plus petite que celle où nous nous trouvions et surtout avec aucun passage à cette heure-ci. Déjà que la précédente n'étais pas très fréquenté car c'était une ruelle avec peu d'habitations, c'était en fait une rue abandonné mais j'étais obligée de passer par là pour rentrer chez moi lorsque nous étions à pieds. J'essayais de lui résister mais c'est peine perdue car il demande à ses amis de l'aider. Ils me plaquent les bras contre le mur de la ruelle. Ses deux amis me tenaient chacun un bras, et mon interlocuteur depuis le début était coller à moi, ses jambes entre les miennes, me bloquant complétement. Ma veste à capuche rouge était ouverte et laissait apercevoir mon tee-shirt noir légèrement décolletée et très fin, ce qui fait qu'il en profite pour bien se rincer l'œil. Je sentais les larmes me monter aux yeux, mais je me mords la lèvre inférieure pour ne pas craquer et pleurer devant eux.

- Tu sais que t'es bonne ?

Il me fait un sourire pervers. Je laisse échapper une larme de mon œil puis d'un coup je lâche les vannes et me mets à pleurer sans pouvoir m'arrêter.

- Ça fait longtemps que je n'ai pas baisé et ça me manque tu vois ? Et tu sais ce qui serait génial ? Ça serait que tu me soulages !

Je secoue la tête négativement mais il prend ça pour un oui. Il se rapproche encore de moi et commence à me caresser brutalement tout le corps. Je cris, je pleure, j'implore, je sais que c'est peine perdus mais j'ai encore un tout petit espoir que quelqu'un me sorte de là. Les deux hommes qui me tenaient les bras, m'enlèvent ma veste puis me recollent contre le mur pendant que celui devant moi m'embrasse le cou puis descends la tête pour la placer entre mes seins, je gesticule pour le faire reculer mais j'ai l'impression que ça l'excite encore plus alors je me stoppe et continue à pleurer et à supplier dans un simple murmure, mes forces commençant à me quitter. L'homme déchire mon tee-shirt et le laisse tomber au sol. Je sens la fraîcheur du soir sur ma peau nue, ce qui me fait frissonner, mon agresseur prends ça pour du plaisir et me dit.

- T'aimes ça hein ? Petite salope.

Il descend sa tête jusqu'à mon ventre et glisse ses mains toutes dégueulasses sous mon legging et commence à le baisser un petit peu. La bordure de mon vêtement arrive au milieu de mes fesses, il se stoppe et commence à se déshabiller, il ouvre sa ceinture, au bruit de la boucle je perds tout espoir, c'était trop tard, puis il descend son pantalon, gardant sa veste et son tee-shirt. Il glisse ses mains sur son boxer et commence à le baisser. Mes yeux ne voulant pas le regarder, se dirigent sur le mur en face de moi et décide de le fixer jusqu'à ce que ce cauchemar se termine. Ils me forcent à me mettre à genoux et à ouvrir la bouche mais instinctivement je refuse et la garde fermée, comprenant que trop bien ce qu'ils veulent me faire faire.

Le Triangle AmoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant