Le Triangle Amoureux

CHAPITRE 13 : RAPPROCHEMENT

POINT DE VUE DE CHARLES :

- Charles va-t'en, rentre à la maison et attends-moi là-bas je te rejoins vite mon grand.

Je prends le sac de Lilly tombé au moment où elle a lâché ma main, et me mets à courir. Après quelques mètres je m'arrête et m'adosse à un mur. Je regarde dans la direction où devait se trouver ma sœur et ces trois hommes qui me faisaient peur. Totalement paniqué je me mets à pleurer, je ne savais pas ce qu'ils allaient faire de ma grande sœur et je ne pouvais rien faire pour aller la sauver. Je pose son sac au sol et cherche son téléphone que je trouve tout au fond sous des vêtements. Je le prends dans mes mains toutes tremblantes, l'allume et me rends dans ses contacts pour essayer de trouver quelqu'un qui pourrait nous aider. Je défile puis tombe sur un nom qui m'interpelle. Je mets du temps à me décider et finis par appuyer sur le numéro. Après quatre sonneries, la personne répond.

- Lilly écoute je suis désolé pour...

- Non c'est Charles.

- Charles ? Que se passe- t-il ? Il prend une voix affolé.

- C'est... c'est Lilly, y'a des hommes qui l'embêtent, j'ai peur de ce qu'ils vont lui faire, aide moi je t'en supplie Aiden !!

Mes pleurs redoublèrent d'intensité.

- Où es-tu Charles ? Me presse-t-il.

- Près de chez moi... J'habite...

- Je sais où tu habites. J'arrive tout de suite bonhomme.

- Attends Aiden !

- Oui ?

- Tu veux bien rester au téléphone avec moi ?

Il finit par me dire « oui » après quelques secondes de silence.

Aiden avait tenté en vain de me rassurer mais ça me faisait plaisir qu'il vienne sauver ma sœur. Sa voiture s'arrête sur le trottoir, garé n'importe comment, il sort de la voiture et vient me prendre dans ses bras.

- Va dans la voiture, il y a Andrew. Et attendez moi, ne sortez sous aucuns prétextes de la voiture. D'accord?

J'hoche la tête et me dirige rapidement vers l'habitacle après avoir montré à Aiden où se trouvait ma sœur.

POINT DE VUE D'AIDEN :

Je me précipite vers la ruelle que ma montré Charles, j'aperçois enfin Lilly à genoux devant un homme qui avait enlevé son pantalon et son caleçon, ainsi que deux autres hommes qui maintenaient Lilly dans la position où elle se trouvait. Sans réfléchir je fonce sur le mec devant elle et le plaque au sol et commence à lui donner des coups de poings au visage au moment où ses complices me prennent chacun un bras et me balancent au sol pour m'éloigner. Je me relève vite et un combat commence entre nous, j'arrive à éviter pas mal de coups à cause de leur mouvement qui sont plus lents dû à l'alcool bien trop présent dans leur organisme.

Ils sont tous les trois au sol et je leur hurle de s'en aller avant que je les tues. Je me retourne et cours vers Lilly allongée sur le sol, les yeux fermés, surement à bout de forces. Je glisse doucement un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos et la soulève. J'arrive à la voiture, Charles sort et place ses mains sur sa bouche complétement choqué à la vue de l'état de sa sœur. Je l'ordonne gentiment de retourner dans la voiture, ce qu'il fait sans discuter, puis place Lilly sur le siège passager et me rends rapidement chez eux.

Je demande aux enfants d'aller dans la chambre de Charles, celui-ci ne voulait pas quitter sa sœur mais il finit par céder et me laisse m'occuper d'elle. Je prends les escaliers de la grande maison et la pose sur son lit, je l'observe longuement. Sa joue gauche est toute rouge surement dû à une gifle, elle a également une trace violette entre les seins que je devine être un suçon, et à ses genoux, son legging est troué laissant apparaître du sang séché. Je vois une porte close et je devine que c'est sa salle de bain, je m'y rends et prends de quoi la désinfecter. Je retourne dans sa chambre et déchire un peu plus son legging pour mieux soigner ses genoux. J'applique également de la pommade sur sa joue rouge. Je retire ma veste et la dépose sur son corps pour la protéger du froid mais aussi pour m'empêcher de regarder sa poitrine qui est sois dit en passant magnifique. Au moment où je referme la porte je l'entends murmurer un « reste ». Je lui dis que je reviens vite et me rends devant la chambre de son frère, je toque puis entre, les garçons sont sur le lit et discutent tranquillement. Charles me voit et me saute dessus pour avoir des nouvelles de sa sœur.